L’École de la batterie commence à prendre forme

BÉCANCOUR.  Les premières étapes du projet visant à développer l’École de la batterie à Bécancour sont officiellement en branle. 

Une convention a été signée pour entamer l’analyse des besoins ainsi que la conception du programme fonctionnel et technique (PFT). Un chargé de projet, des experts et des professionnels se penchent activement sur le dossier. 

De plus, des ingénieurs et des architectes se sont réunis à la fin mars en présence des représentants des ministères de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pour une rencontre de démarrage.

Fait à noter : l’hypothèse d’exploiter le Centre Laprade a été écartée, car il s’est avéré impossible d’adapter ses locaux pour répondre aux besoins spécifiques de l’école. Le seul scénario à l’étude se limite à la construction d’un nouveau bâtiment qui sera situé à Bécancour. « On souhaite que la construction commence à l’automne », mentionne Pierre Leblanc, président du Consortium Formation-Énergie MCQ.

C’est ce Consortium qui chapeaute le dossier. Il est né d’une alliance stratégique des dix établissements d’enseignement de la Mauricie et du Centre-du-Québec : l’Université du Québec à Trois-Rivières, les cégeps de Drummondville, Shawinigan, Trois-Rivières et Victoriaville et les centres de services scolaires des Bois-Francs, Chemin-du-Roy, des Chênes, de l’Énergie et de la Riveraine. Son mandat consiste à déployer des solutions de formation concertées qui répondront aux besoins actuels et futurs des entreprises de la Vallée de la transition énergétique (VTE).

Selon les prévisions, le programme fonctionnel et technique (PFT) sera déposé d’ici le mois de juin. Durant son élaboration, les experts tiendront compte à la fois des besoins de la formation professionnelle (DEP/AEP), de la formation collégiale (DEC/AEC) et de la formation universitaire afin de garantir une utilisation efficace des laboratoires et des ateliers proposés, tout en favorisant le partage entre les trois niveaux d’enseignement.

Pierre Leblanc se réjouit de la synergie déjà en place entre les personnes impliquées dans ce projet : « Toutes les parties mettent l’épaule à la roue pour accélérer le processus et déposer un plan final au début juin », assure-t-il. (MEV)