Éoliennes : le député Martel tend la main au collectif PCENY

NICOLET-BÉCANCOUR. Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, se dit prêt à avoir « une conversation franche et productive » avec le collectif Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska (PCENY).

On se rappelle que dans une lettre ouverte acheminée au Courrier Sud le 26 octobre dernier, le collectif PCENY exprimait, par la plume de sa porte-parole Janie Vachon-Robillard, son exaspération face au silence du député par rapport au projet d’implantation d’éoliennes dans Nicolet-Yamaska.

Madame Vachon-Robillard y écrivait ceci: « Depuis juin que je vous invite, au nom de centaines de citoyens inquiets, à venir nous rencontrer et discuter de ce projet éolien qui a été proposé à notre collectivité et qui le sera à nouveau sous peu. Vos attachés politiques m’ont chaque fois promis une réponse ultérieure de votre part ». Or, ses trois tentatives, dit-elle, sont restées sans réponses.

Le député a répondu à son insatisfaction lui aussi par le biais d’une lettre ouverte, le 2 novembre: « Des circonstances exceptionnelles ont pu entraîner certains délais au cours de l’été. Mais je veux vous rassurer et vous garantir que je n’ai jamais refusé de donner mon opinion franche à quiconque, groupe ou personne, me la demandait », y souligne-t-il, ajoutant être prêt à recevoir la porte-parole au moment convenu avec son attaché politique.

Dans cette lettre, Donald Martel précise d’entrée de jeu au groupe qu’il s’intéresse « au plus haut point au projet d’implantation d’éoliennes sur notre territoire et aux enjeux qu’il soulève ».

Il affirme avoir bien lu la résolution adoptée le 14 août dernier par le Collectif et exprime son désaccord face à certaines clauses ou demandes. Selon lui, « elles démontrent un manque flagrant de confiance et de considération envers cette institution démocratique qu’est la MRC » et il s’en offusque clairement.

« Les personnes qui siègent dans les conseils municipaux ont été élues démocratiquement et les MRC sont des institutions que nous nous sommes données en tant que collectivité pour assurer le bon fonctionnement de notre vie municipale. Il faut donc leur accorder un minimum de confiance et présumer d’un minimum de bonne foi de leur part, en se rappelant que ce sont les citoyens qui les ont choisies. Or, certaines des conditions que vous voulez imposer dans votre résolution ne respectent pas ce minimum. »

Il rappelle qu’il est député depuis onze ans et qu’il a auparavant œuvré dans le milieu municipal pendant une vingtaine d’années. « Au cours de l’ensemble de ma carrière, je peux témoigner avec toute la force possible de la compétence et de l’engagement des élus à œuvrer au bien-être de leur collectivité, avec droiture, sens du devoir et souvent beaucoup de générosité, si on tient compte des heures et de l’énergie qu’ils investissent! »

Il considère en terminant que « nous sommes privilégiés d’avoir hérité d’une société qui s’appuie sur une démocratie certes perfectible, mais également forte et saine (…) Et, pour qu’elle puisse survivre, il faut en tout cas éviter de la miner et de la discréditer. »

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