Supralocal: Nicolet emboîte le pas

LOISIRS. La Ville de Nicolet et des municipalités voisines travaillent sur entente intermunicipale donnant accès à l’ensemble des infrastructures sportives sans avoir à payer des frais de non-résidents lors l’inscription.

Jusqu’ici, les municipalités visées par la démarche remboursaient les frais de certaines activités, et ce, pour les jeunes de 18 ans et moins seulement. Des frais qui sont de modérés à assez élevés, notamment pour le hockey.

Dans ce cas-ci, il s’agit d’une offre globale pour les personnes de tous les âges pour qu’ils puissent avoir accès à l’ensemble des infrastructures sportives aux mêmes tarifs que les Nicolétains.

Le tout comprend également l’inscription au camp de jour durant l’été et au camp de la relâche. La bibliothèque est toutefois exclue du processus puisqu’elle fait partie d’une autre entente, a-t-on pu apprendre.

Nicolet a décidé de prendre 90% de la facture et d’en refiler une portion de 10% que les autres municipalités se partageraient en fonction de leur population.

Après avoir été approchée par quelques municipalités, la Ville de Nicolet a travaillé le dossier pour arriver à une répartition des coûts équitables pour l’entretien des infrastructures. Ainsi, Nicolet a décidé de prendre 90% de la facture et d’en refiler une portion de 10% que les autres municipalités se partageraient en fonction de leur population.

Le conseil de Sainte-Monique a été le premier à signer l’entente intermunicipale relative aux services à la communauté. Une entente pour un montant de 3 386$ qui a été acceptée par la Ville de Nicolet lors de la séance du mois de décembre. «La municipalité de Sainte-Monique est très fière de dire qu’elle est située tout près de Nicolet et que ses citoyens peuvent profiter de tous les services que nous avons», a fait valoir la mairesse de Nicolet, Geneviève Dubois.

Il y a également deux autres municipalités qui ont démontré de l’intérêt, mais la mairesse a préféré ne pas les rendre publiques pour ne pas faire avorter la démarche. «On a ciblé les municipalités qui avaient déjà des ententes de remboursement des frais de non-résidents et on travaille avec ces trois-là pour l’instant. Il y a d’autres municipalités qui pourraient être intéressées, mais peut-être plus pour le budget 2020», a indiqué la mairesse Dubois.

Celle-ci estime que ce sera plus facile à gérer de cette façon qu’avec un fonds de remboursement pour les non-résidents. «C’est une belle opportunité pour les municipalités de dire que ça nous coûte tant et que c’est ouvert à tout le monde, plaide-t-elle. Quand nous avons rencontré les municipalités, nous avions les chiffres en main sur le nombre de citoyens dans chaque municipalité. Dans certains cas, ce sont 70 citoyens et plus qui utilisent plusieurs services. Ça devient donc intéressant.»