Samuel Montembeault de retour à l’école

SPORTS. Enfant, Samuel Montembeault se rendait à l’école à pied à Sainte-Gertrude ou en autobus à la Découverte de Saint-Léonard-d’Aston. Le matin du 1er mai 2019, c’est dans la voiture de l’auteur de ces lignes qu’il s’est rendu à nouveau dans ses deux anciennes maisons d’enseignement. Pourquoi? Pour s’y entretenir avec les élèves du parcours qui l’a mené de la patinoire du village jusqu’à la Ligue nationale de hockey, une épopée à l’enseigne de la persévérance.

«C’est vraiment cool. Il n’y a pas tant de choses qui ont changé. Il y a même mon enseignante Guylaine Beaudoin et la secrétaire Mme Hélène qui sont encore ici à l’École Despins. C’est comme si c’était hier. Les élèves étaient contents de me voir. Moi aussi. C’était vraiment une belle journée», de dire un Samuel Montembeault heureux d’avoir également visité son ancienne école secondaire à Saint-Léonard-d’Aston.

Lors de ses conférences, les élèves ont pu lui poser les questions de leurs choix.

  • Son équipe préférée? Il a répondu… les Panthers!
  • Joues-tu à Fortnite? Oui, parfois.
  • Ses matières préférées? L’histoire et, on le devine, l’éducation physique. Enseignant de cette matière aurait pu être un métier qu’il aurait choisi a-t-on appris.
  • Et bien d’autres sur ses méthodes d’entrainement.

    Le beau chandail de Rémi.

À Sainte-Gertrude, des enfants de tous les niveaux en partant de la maternelle avaient fait des dessins qu’ils se sont empressés de lui remettre à son arrivée à leur école. Rémi Jacques s’était même confectionné un chandail des Panthers arborant le nom du 33 de la Floride. «J’ai fait ça pour lui montrer mon honneur», de dire le garçon qui a mis plusieurs heures a confectionné son précieux souvenir maintenant autographié par son célèbre compatriote.

À leur initiative, au moment d’une prise de photo de groupe, les élèves du primaire se sont mis à scander «Montembeault, Montembeault, Montembeault». Impressionnés et émus par la beauté de ce geste significatif de reconnaissance des siens, les adultes présents en avaient des frissons. On se serait cru à un possible futur défilé où la fierté d’une région lèverait la Coupe Stanley au bout de ses bras dans les rues de Sainte-Gertrude! Qui sait! Rêvons! Car il faut le reconnaître, ce jeune homme de chez nous a l’incroyable capacité de nous faire rêver, de nous aider à nous projeter dans l’excellence. Réussir un examen, se trouver un emploi, prendre sa santé en main, en s’inspirant de lui, on peut tous atteindre notre Ligue nationale, quelle qu’elle soit.

Cet aspect inspirant a été noté par le responsable du département des sports de l’École la Découverte. «C’est très intéressant de recevoir un de nos anciens élèves qui joue dans la Ligue nationale. Pour nos élèves, c’est un plus, car ils voient un exemple de persévérance et de travail. Si tu te rends là, c’est parce que tu as travaillé très fort et que tu as fait des sacrifices. Peu importe leurs passions, les élèves ont besoin d’avoir des exemples comme Samuel Montembeault», a souligné avec justesse Jean-Yves Doucet.

De retour à l’École Despins, dans un souvenir qui demeurera marquant pour plusieurs, chaque élève de cinquième année a pu prendre un lancer contre le gardien de but de la Ligue nationale. Suite à cette compétition amicale, Henri Vouligny a fait une belle accolade à Samuel Montembeault avant son départ. «Il est vraiment bon, je suis content qu’il soit venu à notre école».

Profitant de l’occasion, nous avons «enquêté» sur le type d’élève qu’était Samuel Montembeault lors de son passage au primaire et au secondaire.

Guylaine Beaudoin, son ancienne enseignante à Despins se rappelle d’un «…élève très bon au niveau du comportement et des apprentissages. Il était toujours à son affaire». Même bons souvenirs du côté de Yannick Hubert de l’École la Découverte. «C’était un excellent attaquant. Un bon coup de patin, il avait un très bon lancer. Comme il jouait Bantam AA dans le civil, il n’avait pas le droit de garder les buts au niveau scolaire. C’était un élève exemplaire. Il écoutait les consignes, je lui donnais des petits trucs et il essayait de les appliquer. Il donnait toujours son 100%. Même s’il jouait Bantam AA, il ne se prenait pas pour un autre. Il aidait toujours ses coéquipiers», de souligner l’enseignant en éducation physique qui était son entraineur lorsqu’il jouait pour les Broncos en hockey interscolaire.

Heureuse coïncidence, une de ses anciennes camarades de classe travaille maintenant à l’École Despins comme éducatrice. Cynthia Beauchesne se rappelle «qu’il était assez tranquille. Il était très bon dans les sports. On voulait toujours être dans son équipe», relate-t-elle en riant.

Deux anciens camarades de classe.