Samuel Montembeault brille devant les siens

SPRINGFIELD. C’est un Samuel Montembeault au sommet de sa forme qui s’est présenté, souriant, à l’édition 2019 de la partie des étoiles de la Ligue américaine tenue à Springfield, au Massachusetts. La dernière étape avant un rappel imminent de la part des Panthers de la Floride, à qui il appartient, dans la Ligue nationale de hockey (LNH)?

Le gardien originaire de Sainte-Gertrude était heureux de performer devant ses partisans et sa famille venue l’encourager, le 28 janvier dernier. Springfield au Massachusetts, ce n’est évidemment pas à côté de Sainte-Gertrude! Bien que 563 kilomètres les séparent, la localité du Centre-du-Québec reste toujours présente pour Samuel Montembeault, via un appui constant de sa famille.

À preuve, ayant terminé sa séance de signatures sur la glace, où il a été le dernier des joueurs à quitter (il est très généreux envers ses partisans et très affable envers le personnel de l’organisation des Thunderbirds, comme l’auteur de ces lignes a pu le constater), on a vu le jeune homme étreindre son paternel.

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«C’est une expérience inoubliable qu’il vit lors du match des étoiles de la Ligue américaine. C’est une récompense pour sa belle saison. C’est certain qu’on pense à la LNH, mais on est déjà très fier de ses accomplissements. Peu importe où il va se rendre, on va être fier de lui. On va toujours être là pour l’appuyer», de souligner Mario Montembeault qui, bien qu’étant un grand fan de notre sport national, est avant tout un père aimant et attentionné.

Même état d’esprit chez Manon Royer, la mère de Samuel. «Il a toujours relevé les défis devant lui. Mais on a toujours vécu les événements une étape à la fois», raconte-t-elle avec sagesse.

Le gardien Samuel Montembeault entouré de sa conjointe Daryanne et de sa famille sur la glace de Springfield. (Photo Stéphane Lévesque)

Si le grand jour d’une première partie dans la Ligue nationale venait à poindre, la maman hockey sera sur place peu importe la ville. Il faut savoir que la plupart des agents de joueurs, dans leurs négociations avec les organisations, font intégrer un montant au contrat devant servir à couvrir les frais de déplacement de la famille du joueur afin de permettre à ses membres d’assister à la grande première.

D’ici là, Manon continue de rendre visite à son hockeyeur de fils et de lui préparer de bons petits plats lors de ses présences à Springfield. Mère un jour, mère toujours! «Hier, on a fait des biscuits, demain on va faire son gâteau préféré. Et il adore quand je lui fais du pâté chinois», avoue-t-elle dans un éclat de rire communicatif.

La LNH pour bientôt?

L’atteinte de la Ligue nationale n’est donc pas une obsession tant pour Samuel («C’est certain que j’y pense, mais je demeure concentré») que pour sa famille. Cependant, plusieurs facteurs tendent à indiquer que son arrivée dans le grand circuit pourrait se faire relativement rapidement.

Par exemple, en 31 parties de jouées cette année, Samuel a maintenu une moyenne de buts alloués dépassant à peine les 3,00 (3,06). L’athlète de Sainte-Gertrude a remporté 13 des 20 victoires de son équipe depuis le début de la présente campagne. Ce qui est excellent.

Par ailleurs, avec l’échange récent de Michael Hutchinson, il se retrouve sans conteste au troisième rang de la hiérarchie des gardiens de but de l’organisation des Panthers de la Floride, derrière James Reimer et le légendaire (et vieillissant) Roberto Luongo. Une blessure de l’un de ces gardiens et voici Samuel Dans la LNH.

Comme l’équipe floridienne se retrouve actuellement à dix points d’une place en séries éliminatoires, on peut penser que ses dirigeants pourraient être tentés de donner de l’expérience LNH au jeune Québécois si l’écart se creuse…

Enfin, il est bon de rappeler que près de 95% des joueurs ayant participé à la partie des étoiles de la Ligue américaine ont atteint, un jour ou l’autre, la Ligue nationale. À suivre!

Samuel Montembeault en action. (Photo Stéphane Lévesque)