Marcel Bouchard à la défense des rodéos

RODÉOS. Rencontré à l’occasion du Rodéo 255, Marcel Bouchard, porte-parole de l’événement de Baie-du-Febvre, s’est porté à la défense d’un sport dénoncé par certains.

Un sport qui suscite des débats.

«C’est le premier rodéo qui se fait à Baie-du-Febvre. Il est sanctionné par la International Professional Rodeo Association et organisé par l’équipe de Rodéo Québec. Ce sont des gens sérieux. Les gens de Baie-du-Febvre travaillent depuis un an sur le fond de terrain afin de s’assurer qu’il soit solide pour que les chevaux ne se blessent pas. Durant les compétitions, il y a des vétérinaires. Pour moi, le rodéo, c’est une histoire de cœur. Cela 25 ans que j’y suis impliqué pour l’expliquer», précise Marcel Bouchard, qui a toujours l’âme d’un ancien enseignant en éducation physique du Cégep de Sainte-Foy.

«Ce qui se passe avec ces bêtes-là – des athlètes à mon avis -, il n’y a rien de plus sain. Il n’y a aucune bête qui est maltraitée ici. Il n’y a pas un propriétaire de cheval que je connais qui lui veut du mal», assure-t-il.

«Le rodéo, c’est un sport de la nature pratiqué par des gens qui sont proches de la nature. Le problème avec l’interprétation de certains des performances qui se font avec les bêtes, c’est la vision de gens qui habitent en ville et qui n’ont pas de contact avec la nature», conclut Marcel Bouchard.