Les Duguay : au nom du père, du fils et de la balle rapide
BALLE RAPIDE. Après une absence de 10 ans, Sylvain Duguay a vu une belle opportunité d’effectuer un retour au jeu : avoir l’occasion de jouer dans la même équipe que son fils Alexandre. Tandis que pour les Ken Griffey sénior et junior, ce fut avec les Mariners de Seattle en 1990 ou avec les Orioles de Baltimore de 2001 pour Tim Raines et son fils, la réunion familiale des Duguay s’est effectuée avec l’Express de Saint-Léonard-d’Aston lors de l’été 2019.
«C’est rare de pouvoir jouer à un niveau compétitif avec son fils. C’est très plaisant. Après les matchs, on a de bonnes conversations dans l’automobile. Je suis de la vieille école. Je prends ça au sérieux car quand on était jeune, on avait juste la balle et le hockey», se rappelle l’ancien joueur de Nicolet Sports qui, malgré les courbatures, réussit toujours à aller chercher un coup sûr plus souvent qu’à son tour.
Le fait de jouer pour la première fois sous les ordres Jean-Yves Doucet a également orienté sa décision. «Depuis longtemps, je me demandais comment il faisait pour monter des gars au niveau élite canadien. Je me suis rendu compte de son approche qui consiste à calmer les jeunes, à leur enseigner. Il ne fait pas de crise. Il n’y a jamais de remontrance. Il est positif. Il porte son attention sur tous les détails. Il marque la partie. Lui comme Michel Leclair, ce sont des passionnés et des gentlemans», ajoute Sylvain Duguay.