La fièvre du mercredi soir
JORKYBALL. Étant infirmière en milieu scolaire, c’est habituellement elle qui apaise la fièvre, mais quand Jade Charest est prise de cette agitation, de cette fébrilité du mercredi soir, il n’y a qu’un seul remède : direction 846 rue de la Station à Saint-Léonard-d’Aston et place à la ligue des femmes de jorkyball!
«On a débuté notre saison en novembre, c’est 20 semaines de plaisir qui nous attendent. Cette année, on a 16 équipes de deux ou trois joueuses divisées en trois classes», explique Jade Charest, celle qui a fondé la ligue il y a quelques années.
«À l’ouverture du site, il y a quatre ans, j’étais venue essayer des tournois pour le plaisir et je suis tombée vraiment en amour avec ce sport. On y retrouve beaucoup de cardio et de stratégie sans avoir de contact avec ses adversaires. Je me suis dit, si on veut jouer souvent et passionnément, il faut recruter des joueuses. Pour l’instant, on est la seule ligue féminine de jorkyball en Amérique du Nord», rapporte-t-elle en indiquant que l’on compte beaucoup de femmes qui pratiquent ce sport inspiré du soccer en France et au Japon.
Justement, il est probable que son engouement la mène au pays du soleil levant. «En 2020, le Championnat du monde a lieu au Japon. On travaille très fort pour y aller», conclut la fiévreuse Jade Charest qui se guérit à fortes doses de jorkyball!
Pour en apprendre davantage, on se rend sur la page Facebook : https://www.facebook.com/clubjorkyballsld/