Justine Raymond : la «grande» de Saint-Léonard-d’Aston
VOLLEYBALL. Avec puissance et assurance, Justine Raymond récolte ce qu’elle sème. Non seulement grande de taille, sa bonne attitude lui procure des résultats exceptionnels. Nommée récemment joueuse par excellence de tout le réseau collégial québécois, membre de l’équipe étoile du RSEQ et sélectionnée par le Rouge et Or de l’Université Laval pour son prestigieux programme de volleyball, la «grande» est reconnaissante pour tous les gens qui l’appuient vers les plus hauts sommets du sport québécois, canadien et, qui sait, international.
«Mes parents m’ont beaucoup aidée. Ils ont toujours été là pour moi. Ils m’ont beaucoup liftée. Je jouais pour La Découverte et, en plus, je pratiquais trois fois par semaine à Drummondville», se souvient-elle, reconnaissante envers son père, Alain Raymond, et sa mère, Nathalie Arsenault.
Après avoir été une adepte de tous les sports qui impliquaient un ballon lors de son passage à l’école primaire Tournesol, son coup de foudre pour le volleyball s’est produit avec les Broncos. De secondaire 1 à 4, Justine Raymond a été de l’équipe de Saint-Léonard-d’Aston dirigée par Philippe Martel. «Au début, je jouais pour le plaisir, mais c’est avec lui que j’ai eu la piqûre. Je jouais également civile à Drummondville et j’ai terminé, en secondaire 5, avec l’Académie les Estacades. Plus j’en faisais, plus j’aimais ça. J’étais grande et athlétique, oui, mais j’ai eu la chance d’avoir des entraineurs qui m’ont permis d’améliorer ma technique», ajoute celle qui a été de l’équipe du Québec lors des Jeux du Canada de 2017.
Une fois son secondaire terminé, elle a opté pour le Cégep de Garneau à Québec. «Les Élans, c’est un des bons programmes collégiaux de volleyball. C’était important pour moi de jouer en division 1», souligne-t-elle. En effet, Justine Raymond, qui en est à sa troisième et dernière année avec l’équipe, est la meilleure pointeuse de la ligue avec une moyenne de 4,17 points par manche jouée.
Recrutée par le Rouge et Or, elle étudiera dès l’an prochain en enseignement primaire et préscolaire à l’Université Laval. «Je me vois travailler plus tard avec les enfants», explique-t-elle.
L’effet «Justine Raymond» trouve également écho chez Ian Poulin-Beaulieu, son entraineur chez les Élans.
«Justine est résiliente et compétitive. Elle a de hauts standards envers elle-même et ses coéquipières. C’est ce qui fait d’elle, à mon sens, une athlète exceptionnelle. Elle est contagieuse pour toute l’équipe, les entraineurs inclus. Moi, personnellement, Justine me challenge quotidiennement. Elle n’en est pas consciente, mais elle me rend meilleur comme entraineur», confie Ian Poulin-Beaulieu.
Pour ce qui est de son avenir post-universitaire, sans se prononcer définitivement, son entraineur-chef croit que Justine peut viser haut.
«Elle a certainement ce qu’il faut pour se rendre plus loin qu’universitaire. Elle a la tête et les ambitions pour le faire», explique l’entraineur de l’année pour une deuxième année consécutive. Ce à quoi acquiesce la principale intéressée:«Pour l’avenir, je ne mets pas de limite. J’ai accroché sur le volleyball, car c’était difficile. Il a fallu et il faut que je mette beaucoup d’efforts. En plus j’aime ça smasher. Je suis une fille agressive sur le terrain. J’aime ça frapper», dit-elle en riant.
«Et je vais continuer d’aimer ça et d’y mettre les efforts», conclut avec persévérance Justine «La grande» Raymond.