Le BigFoot s’attendait à mieux lors de son passage à Plessisville

HOCKEY. Autant sur la patinoire que dans les gradins, l’organisation du BigFoot de Saint-Léonard-d’Aston espérait connaître plus de succès samedi soir à l’amphithéâtre Léo-Paul-Boutin.

Dans le deuxième de trois matchs de la Ligue de hockey senior AAA du Québec présentés à Plessisville cette saison, l’équipe a laissé filer une avance de deux buts en troisième période. Elle a ainsi subi un revers de 7 à 4 contre le Wild de Windsor.

«C’est la première fois que ça nous arrive cette année. On a joué deux périodes correctes et, en troisième période, on a été complètement pourris, affirme l’ancien porte-couleur du Titan de Princeville, Samuel Fortier. C’est un résultat extrêmement décevant, mais on met ça dans le sac de bagages. On va s’assurer que ça ne se reproduise plus.»

Occupant le rôle de directeur général de l’équipe, l’attaquant a aussi été déçu par l’assistance lors de cette rencontre. Des spectateurs se trouvaient tout autour de la patinoire, mais un marché comme Plessisville peut faire encore mieux, estime-t-il.

«C’est de notre faute. Il faut que le monde sache qu’il y a du hockey senior à Plessisville. On va corriger le tir. Plessisville, c’est un excellent marché pour du hockey senior. C’est pour ça que, pour le dernier match, on aimerait avoir une salle comble. On va faire nos devoirs.»

Cette troisième et dernière rencontre de l’année présentée à Plessisville aura lieu le samedi 13 janvier. Le BigFoot se mesurera alors aux Loups de La Tuque.

Jason Pitt au sommet

Étroitement surveillé par ses adversaires, l’attaquant du BigFoot Jason Pitt a amassé un point samedi.

Les assistances du BigFoot de Saint-Léonard-d’Aston ont beau ne pas être à la hauteur des attentes, l’équipe y est bien installée, mentionne Fortier. Il n’y a donc pas lieu de croire que les parties du BigFoot présentées à Plessisville pourraient être plus nombreuses dans les prochaines saisons. Et ce, même si plusieurs de ses joueurs sont natifs de la région.

«C’est chez nous. C’est vraiment le fun. Mais Saint-Léonard c’est comme chez nous aussi. Trois, c’est pas mal le maximum. On vient de Saint-Léonard, donc on veut jouer le maximum de matchs là-bas. Trois matchs, c’est un beau chiffre à Plessisville.»

Parmi le groupe de joueurs natifs de la région évoluant pour le BigFoot s’illustre Jason Pitt. Originaire de Villeroy, il domine dans la colonne des meilleurs pointeurs du circuit avec une récolte de 18 buts et de 17 passes en 15 parties.

En plus de Fortier et de Pitt, Samuel Bradette, Marc-André Laroche et Vincent Lamontagne sont des joueurs natifs de la région faisant partie du noyau du club.