André Bouvet-Morrissette n’a pas fini d’étonner

HOCKEY. Après un beau parcours professionnel qui l’a mené à disputer 189 matchs dans la Ligue américaine et la East Coast Hockey League, André Bouvet-Morrissette terminait, depuis 2017, son aventure hockey avec Sorel-Tracy dans la Ligue nord-américaine. Bien loin des yeux des recruteurs, croyait l’homme de 28 ans, jusqu’à ce qu’il reçoive un appel étonnant de son ancien agent Paul Corbeil durant l’été. Il lui demandait si une invitation au camp d’entraînement des Rockets de Laval l’intéresserait. Une réponse positive et le voilà de retour dans le hockey professionnel!

«C’est une belle surprise. C’est inattendu. Je suis excité de vivre à nouveau l’expérience d’un camp d’entraînement dans une équipe de la Ligue américaine. Et le Rocket de Laval, ça reste que c’est le club-école des Canadiens de Montréal. Pour moi, c’est gros», confie celui qui avait fait une croix sur le hockey professionnel en étant très heureux de conclure sa carrière avec les Éperviers de Sorel-Tracy.

Évidemment, André Bouvet-Morrissette envisage l’avenir un jour à la fois. «Je ne veux pas trop voir loin. Je n’ai pas d’attente et je suis réaliste. Je garde la tête froide», précise celui qui, avec les Voltigeurs de Drummondville, a amassé 102 points en 128 matchs de 2010 à 2012.

Mais qui sait? Cet ancien du hockey mineur de Bécancour est passé du Midget BB au Junior majeur sans être repêché. Trois courtes années après le Midget BB, le bachelier en administration participe au camp d’entraînement des Predators de Nashville dans la Ligue nationale. Qui peut s’avancer à dire que le discipliné et le déterminé André Bouvet-Morrissette n’étonnera pas à nouveau en faisant sa place avec le Rocket de Laval, à quelques stations de métro du Centre Bell? Les rêves, même parfois oubliés à 28 ans, peuvent devenir réalité. À suivre!

 

Présumons que lorsqu’il mettra le pied sur la glace de la Place Bell de Laval, André aura une pensée particulière pour son ancien enseignant d’éducation physique et son beau-père Guy Jutras. «Guy fut mon premier entraîneur personnel. Au secondaire, je pratiquais beaucoup de sports, mais la salle de musculation, je ne connaissais pas ça. C’est Ti-Guy qui m’a entraîné tout l’été. J’ai passé beaucoup de temps avec lui à faire du sport», se souvient-il avec émotions.