La Visitation veut agrandir les Écarts Rouges

LA VISITATION. La Municipalité de La Visitation-de-Yamaska a plusieurs projets pour embellir les Écarts-Rouges, une halte de repos le long du rang Saint-Pierre et de la rivière Nicolet-Sud-Ouest.

Aux dernières nouvelles, des discussions se poursuivaient afin d’acquérir une partie du terrain sur laquelle le site est installé depuis plus de 20 ans. C’est que la Municipalité croyait que la parcelle lui appartenait, mais lors de la rénovation cadastrale, elle s’est aperçue qu’elle appartenait au propriétaire riverain.

«On se l’était fait donner, mais il n’y avait probablement pas eu de papier. Il n’y a plus personne pour le prouver, parce que c’était il y a 40 ou 50 ans», indique le maire Sylvain Laplante, qui devait rencontrer le propriétaire afin de négocier le coût de la transaction.

«C’est une coche en bas du paradis terrestre.»

– Sylvain Laplante

Si le propriétaire accepte de céder la parcelle à la municipalité, des démarches seraient par la suite nécessaires pour présenter une demande à la Commission de Protection du Territoire Agricole (CPTAQ) pour l’aliénation du lot.

La Municipalité souhaite non seulement régulariser la situation, mais également embellir l’endroit que le maire Sylvain Laplante considère comme un «Jardin d’Éden». «C’est une coche en bas du paradis terrestre», lance-t-il.

Le site enchanteur, qui est situé en bordure d’une «courbe» de la rivière, est notamment fréquenté par plusieurs cyclistes qui s’y arrêtent, des gens de passage ou encore par les clients d’Aux Berges à l’eau Claire, un petit restaurant ou une salle de réception qui ouvre uniquement sur réservation.

On compte mettre encore plus de fleurs et de légumes sur le site où des bacs des Incroyables Comestibles ont été placés. Une table à pique-nique, de bancs ainsi que des billots de bois ont été installés pour que les gens puissent s’asseoir à admirer la beauté du paysage.

Des blocs de ciment ont été ajoutés pour bloquer l’accès aux motorisés. «Il y avait des gens qui arrêtaient et qui couchaient là avec leurs winnebagos ou leurs roulottes parce qu’ils trouvaient ça beau, sur le bord de l’eau, raconte Sylvain Laplante. C’est maintenant plus gênant.»