Médecine sportive : conseils pour fin de saison
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La saison de sport tire à sa fin. Après plusieurs mois à donner votre maximum lors de compétitions et d’entraînements, après des semaines d’efforts acharnés, vous voyez poindre l’intersaison. Si certains envisagent cette période avec optimisme, d’autres sont inquiets : comment s’assurer de préserver les acquis obtenus durant la présente saison ? Quelles sont les recommandations pour que la période « morte » soit profitable, et quel rôle peut jouer la médecine sportive durant ce temps ?
Le temps des bilans
Certains ne jurent que par une évaluation en début de saison, mais il est tout aussi important de procéder à un bilan en fin de saison. On en profitera pour évaluer la condition physique et l’état de santé du sportif, notamment en ciblant les différents problèmes qui se sont déclarés durant la saison passée, que ce soit des blessures, des troubles digestifs, des problèmes articulatoires, des allergies ou toute autre chose.
Même dans le cas où il n’y aurait pas de symptômes, il est recommandé de consulter en médecine sportive. On pourra ainsi passer quelques tests, question de repérer rapidement un problème si jamais celui-ci existe, et de le traiter adéquatement. Dans le cas de problèmes liés à l’asthme, notamment l’asthme d’effort, ou au reflux gastro-œsophagien, on pourra également mettre en place une routine d’exercices. Les tests médicaux permettront de vérifier qu’il n’existe pas de carences alimentaires (vitamine D ou fer, par exemple), et on pourra aussi faire des tests d’efforts en collaboration avec l’entraîneur.
Préparer le terrain
Le bilan de fin de saison permet évidemment de porter un regard critique sur l’évolution physique et sur l’état de santé du sportif, mais il permet aussi d’aborder la question de l’équilibre et de l’hygiène de vie. Certes, les performances sont importantes, mais ces dernières sont directement impactées lorsqu’il y a un déséquilibre entre la pratique du sport et la vie familiale, sociale et scolaire. Ainsi, il faut profiter de la période morte pour cibler les petits désagréments qui ont miné le parcours de la présente saison, et pour aller chercher des outils. On reverra alors les habitudes de sommeil du sportif, de même que sa gestion du stress, et on le conseillera quant à quelques méthodes qui ont fait leurs preuves (comme la sophrologie, le yoga ou la méditation, pour n’en nommer que quelques-unes).
La période « morte », c’est une période de ressourcement, mais pas que ! D’abord, il faut préserver les acquis de la saison passée, sans s’épuiser. Mais c’est aussi le temps de s’informer, de se mettre à jour et de faire les suivis de routine (vaccins, dentiste, etc.). En réalité, dresser le bilan de la saison passée et cibler les éléments positifs et négatifs permet de dégager des objectifs à atteindre, des exercices à ajouter ou à retirer de l’entraînement. C’est en quelque sorte une manière de mettre le cap sur la prochaine saison, et de s’assurer que celle-ci soit encore plus prolifique que la dernière !