Donald Martel est emballé par le rôle qui l’attend
POLITIQUE. Après s’être accordé un droit de réserve, jeudi et vendredi, à la suite de l’assermentation du conseil des ministres, le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel s’est dit enthousiaste quant à son rôle au sein du prochain gouvernement de la Coalition Avenir Québec.
Il s’est accordé une fin de semaine pour encaisser le choc.«J’ai passé beaucoup de temps avec ma blonde, avec ma famille. Ç’a fait du bien. Ça m’a permis de décompresser. C’était nécessaire, a-t-il admis. J’ai aussi parlé avec François Legault et son directeur de cabinet.»
Si plusieurs le voyaient occupé un poste de ministre, Donald Martel admet que pour sa part, il n’avait pas vraiment d’attentes, mais qu’il voulait demeurer whip. Une fonction qu’il a occupée pendant quatre ans et demi.
«Quand j’ai assisté au conseil des ministres, j’étais content pour l’équipe et pour la Mauricie qui a deux ministres, mais c’était surtout une grande tristesse qui m’habitait. Je n’étais pas jaloux de personnes, mais j’étais triste, raconte-t-il. Je me disais qu’après tout ce temps et tout ce que j’avais fait, on n’avait plus besoin de moi.»
Après une discussion avec François Legault, il a su qu’il faisait fausse route. «Il m’a dit qu’il y a des choses qui m’attendais et que j’aurai beaucoup de responsabilités, a souligné Donald Martel, qui n’a pas voulu s’avancer, mais qui a indiqué qu’il aurait notamment une plus grande présence dans la région et qu’il pilotera des dossiers où son expertise sera mise à contribution. Ce devrait être annoncé la semaine prochaine. Ça me stimule et je suis «recrinqué». Ce qu’on me propose, c’est vraiment emballant.»
Pour ce qui est de la whiperie, le premier ministre lui a aussi expliqué que c’était déjà réglé avant de former son conseil des ministres au sein duquel il voyait Donald Martel. «Dans tous les scénarios, j’étais ministre, mais c’était avant de faire élire 74 députés et qu’il faille choisir en fonction des régions et avoir autant d’hommes que de femmes. Ce à quoi j’adhère.»
Il estime d’ailleurs que de ne plus être whip sera un mal pour un bien. «Je pourrai penser plus à moi sur le plan national et me mettre plus en valeur. Tandis que comme whip, je devais penser d’abord à l’équipe, au bonheur de chacun, à la cohésion. C’est un rôle que j’ai aimé, mais mes intérêts personnels passaient en deuxième», admet-il.