Pickton n’a pas la moindre chance à une semi-liberté, dit un avocat des familles

VANCOUVER — Le tueur en série Robert Pickton peut désormais demander une semi-liberté, mais un avocat représentant les membres de la famille de certaines de ses victimes affirme qu’il n’y a aucune chance qu’elle soit accordée.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a confirmé que Pickton pouvait demander une libération conditionnelle, et Leyla Mavaddat, porte-parole du bureau régional du Québec de la Commission, a déclaré que si la demande était approuvée, cela lui permettrait d’être transféré dans une maison de transition.

Mme Mavaddat a indiqué que de telles demandes peuvent prendre des mois avant de faire l’objet d’une audience, mais elle n’a pas pu confirmer si Pickton avait déposé une demande.

Jason Gratl, qui représente plusieurs membres de la famille des victimes de Pickton dans un procès civil, a soutenu que le tueur en série n’avait pas la moindre chance d’être un jour libéré sous conditions.

Il a indiqué que Pickton est dans une prison «super-max» au Québec et qu’il est «aussi loin de la libération conditionnelle qu’un homme peut l’être».

M. Gratl affirme que la poursuite intentée il y a plus de dix ans au nom de plusieurs membres de la famille des victimes est toujours en cours contre Robert Pickton et son frère David Pickton.