Beaucoup d’étudiants étrangers vivent dans des logements surpeuplés

OTTAWA — Un nouveau rapport de Statistique Canada révèle que les étudiants étrangers étaient plus susceptibles en 2021 de vivre dans un logement inadéquat que les étudiants nés au Canada.

L’étude, basée sur les données du recensement le plus récent, indique par ailleurs que les étudiants indiens sont plus susceptibles que les étudiants d’autres pays de vivre dans un logement «de taille non convenable» — qui ne compte pas suffisamment de chambres à coucher pour le nombre d’occupants.

À Brampton, en Ontario, et à Surrey, en Colombie-Britannique, deux municipalités comptant la plus grande proportion d’étudiants indiens, plus de 60 % des étudiants étrangers vivaient dans un logement de taille non convenable. Ce taux était d’environ 34 % à Montréal et Ottawa, de 35 % à London et de 37 % à Toronto.

L’une des conditions requises pour obtenir un logement de taille convenable est que chaque adulte doit disposer de sa propre chambre, s’il ne fait pas partie d’un couple.

La forte augmentation du nombre d’étudiants étrangers au Canada a soulevé des inquiétudes quant à la pression accrue exercée sur le marché du logement, ainsi qu’aux enjeux liés au coût de la vie auxquels les étudiants sont confrontés.

En 2023, on comptait plus d’un million d’étudiants étrangers au Canada, soit une augmentation de 29 % par rapport à l’année précédente.