La CCICQ souhaite un dialogue constructif entre les parties dans le conflit ABI

AFFAIRES. La Chambre de commerce et d’industrie du Coeur-du-Québec se sent très préoccupée par le lockout chez ABI qui dure maintenant 14 mois.

«Nos membres, toutes les entreprises concernées directement (commerces, sous-contractants, restaurateurs, entreprises de service dans tous les domaines), subissent les impacts majeurs de ce conflit», indique l’organisation dans un communiqué de presse acheminé aux médias mardi.

«Chacune d’elles doit composer avec des ajustements dans leur gestion et leur planification les amenant à oeuvrer dans une situation précaire voir même pour certaines à la fermeture. L’image d’une région dynamique est mise en danger puisque les investisseurs potentiels et actuels se questionnent sur la pertinence de venir s’installer dans la région. Nous souhaitons un rapprochement entre les parties et un règlement rapide du conflit.»

Pour sa part, la présidente de la Chambre de commerce, Sonia Caron, souligne que «l’essor de notre région passe par des industries qui contribuent à faire rayonner notre territoire, tant au niveau international que local, un règlement rapide de ce conflit est donc primordial».

Par sa communication, la Chambre de commerce vient soutenir la Ville de Bécancour et tous les intervenants concernés dans leurs préoccupations qu’elle dit partager «grandement».