ABI: les discussions se poursuivent

BÉCANCOUR. La rencontre exploratoire tenue mercredi pour voir s’il est possible de reprendre les négociations entre la partie patronale et syndicale à l’Aluminerie de Bécancour se poursuivra au cours des prochains jours.

Ces discussions surviennent alors qu’il y aura bientôt 13 mois que le lockout a été décrété dans la nuit du 11 janvier 2018 et un peu plus d’un mois après que le ministre Jean Boulet ait mis fin au conseil de médiation spéciale présidé par Lucien Bouchard.

Il s’agit d’un premier pas depuis la mise sur pied d’un groupe de travail auquel les parties peuvent se référer en cas de besoin, mis sur pied par le ministre du Travail, au retour des Fêtes, avant d’envisager l’adoption d’une hypothèse de règlement.

Dans un bref communiqué, le Syndicat des Métallos a insisté pour dire qu’il n’entend pas commenter la teneur des pourparlers sur la place publique, ni le contenu des discussions ou le processus en cours, afin de «préserver un contexte favorable aux pourparlers».

Du côté de la direction, qui a initié la démarche, on souhaitait voir si une reprise des négociations était possible afin d’obtenir un accord qui apportera «les changements fondamentaux nécessaires au succès de l’usine». «Les discussions se poursuivront dans les prochains jours et celles-ci demeureront confidentielles par respect pour le processus», a ajouté la porte-parole, Anne-Catherine Couture.

Depuis le 21 décembre, seulement une demi-série de cuves est encore en exploitation à l’électrolyse. La direction avait annoncé cette baisse de production pour réduire la pression sur les employés-cadres qui fonctionnait à effectifs réduits depuis quelques temps.