Vivre dans Nicolet-Bécancour: Patrice Vaugeois, Ste-Sophie-de-Lévrard

Redynamiser le milieu pour contrer l’exode des jeunes, voilà le défi que se sont lancés la coopérative de développement de Ste-Sophie-de-Lévrard et son président, Patrice Vaugeois.

Née en juin dernier, cette coop compte neuf bénévoles déterminés à donner un nouveau souffle à leur municipalité. Déjà, ils ont réussi un premier tour de force en mettant sur pied le festival Les 5 Sens, qui s’est tenu du 7 au 9 août dernier.

L’événement mettait en vedette Andrée Waters, Nicola Ciccone, Patrick Groulx et les Bas blancs, Isabelle Huard, ainsi que les groupes Dany C Band et Drama Cheer. En plus de ces invités de marque, des producteurs régionaux, des clowns et des maquilleurs étaient présents, et il était possible de participer à une multitude d’activités destinées à toute la famille : exposition de peinture, présence de structures gonflables, de jeux et autres activités…

Pour le président, le succès de cette première activité marque le début d’une tradition: «Le festival va financer notre coopérative à long terme, puisqu’il sera récurrent. Nous avons une foule de projets en tête, et ces revenus nous permettront de les réaliser».

Patrice Vaugeois et son équipe rêvent notamment d’un marché local ouvert à l’année, qui offrirait des produits de boulangerie et servirait de vitrine pour les producteurs maraîchers de la région. Ils imaginent aussi la mise sur pied d’un centre de remise en forme pour les gens de tous âges, ainsi que d’un centre d’art ouvert à l’année. «On a plein d’idées. Notre souhait est de créer des lieux de rassemblement pour toute la communauté. Nous ouvrirons la machine après les Fêtes», commente M. Vaugeois.

La même problématique partout

Même s’il ne demeure pas à Ste-Sophie-de-Lévrard (il réside à St-Pierre-les-Becquets), Patrice Vaugeois a à cœur le développement de cette petite municipalité puisqu’il a choisi d’y établir son commerce, la chocolaterie La tentation des anges.

«Toutes les municipalités du territoire sont aux prises avec la problématique d’exode. Toutes doivent se battre pour garder les jeunes chez eux. C’est un phénomène qui m’interpelle et qui m’incite à m’impliquer sur le terrain.»