Vers une relance économique à Aston-Jonction

Le bâtiment dans lequel Citadelle implantera son usine de transformation de la canneberge était vide depuis mai 2007, alors que Métro Richelieu avait décidé de centraliser ses opérations de distribution à Boucherville.

Pour la municipalité d’Aston-Jonction, il s’agissait en quelque sorte d’un boulet qu’elle traînait, puisqu’en plus des pertes d’emplois occasionnés par la fermeture, elle devait composée avec un entrepôt désaffecté.

Cette situation était d’autant plus frustrante que Métro Richelieu ne semblait pas pressé de vendre la bâtisse. «Ils demandaient trop cher parce qu’en ayant un bâtiment excédentaire, ça leur permettait de sauver de l’impôt. Quand ça n’a plus été possible peur eux de faire ça, leur prix est devenu beaucoup plus abordable et c’est là qu’ils ont trouvé preneur», raconte le maire d’Aston-Jonction, Pierre Gaudet.

Ce stratagème a occasionné des pertes de revenus, puisqu’en étant inoccupé, le bâtiment perdait de sa valeur et son évaluation a été revue à la baisse. «On en a "souffert". Ça ne nous a pas empêché de vivre, mais ce n’est jamais intéressant d’avoir un poids mort», a fait valoir le maire Pierre Gaudet.

Cet entrepôt a longtemps été le principal employeur d’Aston-Jonction. «Au plus fort de l’entreprise, elle rayonnait dans un rayon de 100 kilomètres dans les épiceries et les dépanneurs. Il devait y avoir environ 50 à 60 personnes qui y travaillaient», se souvient le maire Pierre Gaudet.

Lors de la fermeture, en 2007, 35 emplois avaient été perdus dans la région. «Vers la fin, il n’y avait plus que cinq emplois locaux. Les autres étaient occupés par des gens de l’extérieur, surtout de Trois-Rivières», se souvient Pierre Gaudet.

De la canneberge et des meubles

En plus des emplois qui seront créés chez Citadelle, Aston-Jonction espère être en mesure de relancer les activités de l’autre entreprise manufacturière qui était présente dans la communauté.

Des discussions sont actuellement en cours avec un promoteur intéressé à faire de la fabrication de meubles dans les anciens locaux de Les Meubles René Blais.