Vente de la turbine: Hydro-Québec s’explique

POLITIQUE. Dans sa version des faits incluse en annexe du rapport de la Vérificatrice général, Hydro-Québec explique les raisons qui l’ont poussé à agir dans le dossier de la vente des équipements pour le prix du métal.

Hydro-Québec accueille globalement les grandes lignes du rapport, mais tient à souligner qu’il est essentiel de tenir compte du contexte dans lequel la transaction a été réalisée.

La Société d’État estime avoir déployé d’importants efforts pour se départir des équipements, sans succès, et que l’entreprise a dû, en dernier recours, vendre les équipements au prix du métal.

HQ rappelle avoir dû se tourner vers le marché du recyclage parce que le démarchage pour les équipements neufs de la turbine n’a suscité l’intérêt d’aucune entreprise du secteur nucléaire et que les coûts d’entreposage justifiaient la décision de l’entreprise d’agir le plus rapidement possible.

«Dans le cadre des activités normales d’Hydro-Québec, les métaux sont pesés et vendus dans 98% des cas. Dans le contexte de la cession des actifs de la centrale de Gentilly-2, c’est en raison des coûts découlant de la complexité de la manutention du matériel, des quantités importantes de métaux et des délais que l’entreprise a décidé de procéder à une vente de lots, sans pesée», raconte-t-on.

«Hydro-Québec reconnaît que l’évaluation de la valeur des équipements faisant partie des lots aurait pu être documentée avec plus de rigueur, mais tient à préciser que cette évaluation devait être faite au prix d’un effort raisonnable et en fonction des aspects particuliers de la transaction.»

Par ailleurs, Hydro-Québec indique que la valorisation des autres actifs de la centrale s’est traduite par une rentrée de fonds de près de 9 millions de dollars.

Aussi à lire:

-La vente de la turbine de Gentilly-2: un processus peu rigoureux

«Un rapport dévastateur pour Hydro-Québec» -Donald Martel

 

Suivez Sébastien Lacroix sur Twitter (@Sebas_Lacroix)