Une pétition pour un meilleur déneigement des trottoirs
GENTILLY. La propriétaire du commerce Fleurs et merveilles, à Gentilly, en a assez que la Ville de Bécancour ne se charge plus du déneigement du trottoir devant sa boutique, située sur le boulevard Bécancour.
Cynthia Michaud a d’abord déposé une plainte à la municipalité, mais elle a été refusée. «On me dit que les clients n’ont qu’à utiliser le trottoir de l’autre côté de la rue. Pourtant, je paye les mêmes taxes que les autres commerces du coin, alors je pense que j’ai le droit aux mêmes services qu’eux, soutient-elle. Il est impensable qu’un trottoir principal et achalandé soit laissé comme ceci.»
Le trottoir auquel fait référence Mme Michaud touche aussi le Centre de femmes Parmi elles. «On est deux commerces collés l’un à côté de l’autre. Quand les tracteurs déneigent la rue, ils envoient toute la neige de notre côté. Non seulement ça rend le trottoir pratiquement inaccessible pour nos clients, mais ça les empêche aussi de pouvoir se stationner face à nos bâtisses. Je trouve déplorable que mes clients soient dans l’obligation de fonctionner avec un trottoir non-ouvert», maintient Cynthia Michaud.
Dans sa requête, elle réclame le déneigement du trottoir du boulevard Bécancour, à tout le moins la portion entre l’avenue des Hirondelles et l’avenue du Cardinal.
Une pétition est en ligne et jusqu’à maintenant, on compte plus de 25 signataires. L’instigatrice aimerait franchir le cap de la centaine de signatures, et en espère même 200.
«On souhaite finaliser le tout vers la fin de la semaine prochaine, pour pouvoir remettre la pétition à la Ville. On veut que le changement soit fait avant la fin de l’hiver», exprime celle qui, d’ici là, doit pelleter elle-même la section du trottoir devant son commerce.
La Ville maintient sa position
Appelé à commenter la situation, le conseiller municipal du secteur Gentilly a fait savoir que la Ville n’envisage pas revenir sur sa décision. «C’est sûr que cette année, c’était plus expérimental, mais c’est un point dont on a discuté en budget. C’était une façon de faire des économies», a mentionné Alain Mercier.
Il était lui-même allé à la rencontre de Cynthia Michaud pour écouter son point de vue. M. Mercier soutient par ailleurs que la Ville a pris soin de cibler les zones où il y avait le moins d’achalandage et le moins de commerces. «Depuis que nous avons entrepris cette méthode de déneigement, c’est la seule plainte que nous avons eue», note le conseiller.