Une miellerie ouvrira ses portes au public à Ste-Monique

Le monde mystérieux et complexe des abeilles semble n’avoir aucun secret pour Denis Leblanc. Cet apiculteur de Ste-Monique, propriétaire de l’entreprise Les produits de l’alvéole avec sa conjointe Maryse Paquin, peut en parler des heures durant, avec une passion qui fait littéralement briller ses yeux…

Cette passion, il rêve de la transmettre à un maximum de personnes. C’est pourquoi il a débuté, cet automne, la construction d’une miellerie qui sera accessible au public. On pourra y voir le processus d’extraction du miel et en apprendre davantage sur le mode de vie des abeilles, leur fonction dans la ruche, leur utilité dans la pollinisation des fleurs et des arbres fruitiers, et bien d’autres. Divers produits de la ruche y seront également en vente. À plus long terme, la miellerie pourrait même se doter d’un centre d’interprétation ou d’un musée: «Évidemment, il n’y a que 24 heures dans une journée! Je dois donc prendre les choses une à la fois, d’autant plus que je travaille déjà à temps plein dans le milieu industriel. Mais c’est effectivement un projet qui me tient à cœur», confie le passionné, qui s’occupe lui-même de la construction du bâtiment.

La nouvelle miellerie de deux étages sera compartimentée et aura des dimensions de 40 pieds par 50. Elle comprendra entre autres une salle de vente, une salle d’extraction, une salle de transformation (cuisine), un entrepôt et une salle de bain. Un investissement avoisinant les 100 000$ sera nécessaire pour la terminer… «On va avoir les infrastructures nécessaires pour accueillir des autobus. La miellerie sera intégrée à des circuits touristiques. Pour l’instant, notre entreprise fait partie de la carte cyclotouristique de la MRC de Nicolet-Yamaska.»

Du miel pour tous les goûts

Il n’y a que deux ans que Denis Leblanc et Maryse Paquin sont propriétaires de Les produits de l’alvéole. Mais avant d’acquérir l’entreprise de Gaston Trépanier et Bernadette Marcotte de Ste-Sophie-de-Lévrard, ils s’occupaient déjà d’une dizaine de ruches pour le plaisir. Aujourd’hui, le couple en détient 200, destinées à une apiculture sédentaire.

«Nos ruches demeurent dans un même site durant tout l’été et l’automne. C’est une méthode reconnue pour donner plus de miel», explique Denis Leblanc, dont les colonies d’abeilles produisent environ 45 000 livres de miel par année; principalement du miel de pissenlit, de trèfle et de verge d’or, qui ont des goûts très différents.

Cet hiver, le couple tentera de développer de tout nouveaux produits, dont un miel au chocolat et un miel au caramel. À plus long terme, il envisage aussi créer divers miels aromatisés. Tous ces produits s’ajouteront à ceux qu’il vend actuellement dans sa petite boutique située à même son domicile, en attendant que la miellerie soit terminée. Parmi eux : du miel en pot et en vrac, des chandelles de cire, des savons, du pollen et du propolis.