Un thermotâche pour les enseignants de la Riveraine

ÉDUCATION. Dans les dernières semaines, les membres du syndicat des enseignants de la Riveraine (SELR) et ceux du syndicat des employés de soutien de la Riveraine (SSSLR) ont réalisé un «thermotâche».

Cette action, incluse dans un plan de mobilisation national, consistait à démontrer clairement que les gens du réseau scolaire en font déjà plus que ce qui doit être fait.

Les enseignants, enseignantes et le personnel de soutien y inscrivaient alors toutes les tâches faites en surplus de leur travail régulier. «Par exemple, un enseignant qui a un horaire de 27 heures par semaine inscrivait toutes les heures et les tâches qu’il a effectuées en surplus de son horaire régulier. C’était une forme de moyen de pression pour prouver au gouvernement que notre personnel travaille déjà beaucoup plus que l’horaire qu’on leur établi», explique Yvan Arel, président par intérim du Syndicat des enseignants de la Commission scolaire de la Riveraine.

Selon lui, dans tous les milieux, les «thermotâches» ont débordé, ce qui prouve que les enseignants, enseignantes, les employés de soutien et les professionnels du réseau scolaire en font plus que demandé, estime le président par intérim.

M. Arel déplore l’offre gouvernementale à leur égard. «Ils veulent qu’on fasse 3 heures de plus par semaine, ce qui équivaut à près de 8 heures, en réalité. Il est aussi question de mettre plus d’élèves par classe et de ne plus tenir compte des troubles d’apprentissage et de comportement», fait-il savoir.

«En demander encore plus serait dangereux dans un milieu où il y a déjà beaucoup d’épuisement professionnel», croit Yvan Arel.

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