Un pub dans le secteur de Bécancour

Le conseil municipal de la Ville de Bécancour a autorisé l’implantation d’un bar dans le secteur de Bécancour, où il n’y en avait plus depuis quelques années.

Le Cochon fumé, qui sera construit en annexe de l’Hôtel Hébert, prévoit ouvrir ses portes au public au début du mois de septembre. Il s’agira d’un bar de type «pub» où seront servis de la nourriture fumée ainsi que des hamburgers, des ailes de poulet, etc.

«Nous voulons que ça devienne le bar du village, proclame l’un des trois propriétaires, Mario Vianni. Ce ne sera pas une place bruyante, mais plutôt un endroit convivial où les gens vont pouvoir venir jaser et relaxer».

«Il y aura de la musique de fond, mais pas de spectacles, indique-t-il. Il n’y aura que des écrans pour regarder des événements sportifs. Nous aurons aussi une terrasse. La capacité d’accueil sera de 60 personnes, dont une quarantaine de places assises».

La construction devrait débuter ce printemps pour se terminer vers la fin de l’été, selon Mario Vianni. Il s’agit d’un investissement de l’ordre de 250 000 $ pour l’Hôtel Hébert, qui appartient aux mêmes propriétaires que le Manoir Bécancourt.

Un endroit convenable

«C’est un bel actif que d’avoir un tel pub dans le secteur de Bécancour. C’est tout à fait correct dans un contexte de complémentarité avec un service hôtelier», a admis le maire de Bécancour, Maurice Richard, lors de l’assemblée publique du mois de mars au cours de laquelle le conseil a approuvé la venue de l’établissement.

«Ce ne sera pas un trou, mais un endroit tout à fait convenable, a-t-il poursuivi. Ce ne sera pas comme le dernier bar que nous avons eu dans le secteur de Bécancour, Le Gîte, qui n’en finissait plus de fermer et de rouvrir. C’était dérangeant, parce que le bar était très mal situé. C’était collé sur l’épicerie et sur le voisin. Aussitôt que ç’a été fermé pour de bon, nous avons changé le zonage pour nous en débarrasser», se souvient Maurice Richard.

Il y a trois ans, les élus avaient aussi eu à se battre pour éviter l’ouverture d’un établissement indésirable dans le parc industriel, soit un bar de danseuses qui devait se nommer L’Industrie Elle.

«Tout le monde s’y opposait, se souvient Maurice Richard. Les citoyens étaient contre, et les entreprises aussi. Elles craignaient que leurs employés soient moins productifs en s’y arrêtant prendre quelques bières avant d’aller travailler».

«Nous avions été chanceux dans toute cette histoire, parce que le promoteur avait des antécédents judiciaires. C’est ce qui a fait que son projet a été rejeté, rappelle-t-il. Si ç’avait été quelqu’un d’impeccable, nous n’aurions pas eu le choix de délivrer le permis, parce que le zonage le permettait à ce moment-là».