Un projet de zoothérapie au Centre de détention de Trois-Rivières

ZOOTHÉRAPIE. Depuis le début du mois d’août, une dizaine de détenus du Centre de détention de Trois-Rivières prennent part à des ateliers de zoothérapie.

C’est Élaine Morin de l’entreprise trifluvienne «Synergie plumes et poils» qui offre les ateliers de zoothérapie.

«Comme c’est une première, c’est un projet-pilote cette année, explique Mme Morin. Le programme est conçu sur quatre semaines. C’est un programme structuré avec un objectif de travail en croissance personnelle. On aborde plusieurs thématiques, notamment sur la gestion de soi, la gestion de la violence et sur l’impulsivité.»

Le but des exercices est d’amener les détenus à réfléchir sur leurs comportements.

«Par exemple, les perroquets sont des animaux sensibles à notre énergie. Ils agissent comme un miroir en nous reflétant l’énergie que l’on dégage. Ils nous envoient des messages qui nous amènent à des prises de conscience et des réflexions approfondies sur nous-mêmes», explique Élaine Morin.

«Ma perroquet Délima voit quand quelqu’un est anxieux ou si quelqu’un n’a pas de barrière, ajoute cette dernière. Elle est le reflet de leurs émotions. Elle agit aussi en conséquence, alors elle m’aide beaucoup à comprendre les gens et à travailler avec eux.»

Mme Morin précise que ce programme au Centre de détention de Trois-Rivières n’est pas de la récréologie, mais bien de la thérapie.

«Je n’arrive pas là avec un charriot rempli d’animaux pour que les gens les brossent et les flattent, dit-elle. C’est vraiment un programme de croissance personnelle qui est offert en complémentarité avec les autres thérapies et les autres services.»

Le choix des détenus C’est sur une base volontaire que les détenus se sont inscrits aux ateliers de zoothérapie. Les participants se sont eux-mêmes fixé des objectifs de travail à atteindre au terme des quatre semaines. Il n’est pas exclu qu’un programme complet de 10 semaines soit offert de nouveau l’an prochain.