Un deuxième mandat pour Jean-Guy Doucet

Le président sortant de la Chambre de commerce et d’industrie du Coeur-du-Québec (CCICQ), Monsieur Jean-Guy Doucet, a accepté un deuxième mandat en vue de poursuivre ses actions qui a entrepris au cours de la dernière année.

 

« Une année à la présidence passe très vite, les premiers mois sont de l’adaptation, de la compréhension des dossiers en cours et au moment où l’on se sent le plus à l’aise, le mandat se termine explique-t-il.

Dans son rapport présenté lors de l’Assemblée générale annuelle tenue le 17 juin dernier à la Ferme Pinard & Frères au Petit St-Esprit, Monsieur Doucet a tenu à rappeler que son prédécesseur avait beaucoup semé au cours de ses deux années à la présidence ce qui rejailli admirablement auprès du réseau d’affaires de Nicolet-Bécancour et pour l’ensemble de la région. Dès son arrivée à la présidence, il a immédiatement ressenti que le milieu était concerté, proactif avec une volonté de redonner à la région sa vigueur économique.

Dès le début de son mandat, la fermeture de Gentilly-II se faisait sentir. Il y avait par ailleurs de l’espoir pour IFFCO Canada et le Fonds de diversification. Le dossier des tarifs d’électricité n’a pas tardé à préoccuper la CCICQ et, voilà c’était le début d’une nouvelle année mouvementée. Interpellé dans le dossier des tarifs d’électricité pour Alcoa, dans la mise en chantier de l’usine d’engrais IFFCO Canada, dans les annonces subséquentes de nouvelles usines dont RER Hydro, Quest et SNL Gaz, dans le lockout de Silicium Bécancour, dans le Chantier Économique de la Ville de Bécancour pour ne nommer que ceux-là, le président a signifié que « chaque dossier à leur importance et c’est à nous comme intervenants économiques d’être à l’écoute et à l’affût du moindre petit détail qui peut faire la différence pour l’emploi, la sous-traitance et le développement économique ».

Outre les dossiers, la CCICQ se doit aussi de travailler sur la sauvegarde des entreprises existantes pour éviter de déshabiller Pierre pour habiller Paul et, de suivre de près l’évolution du marché de la main d’oeuvre afin que celle-ci soit formée adéquatement afin de répondre aux besoins des futurs employeurs. Également, la CCICQ se doit de susciter des échanges au niveau du développement local entre les diverses organisations tant municipale, provinciale que locale. Le prolongement de l’autoroute 30, le dédoublement de l’autoroute 55, le développement du boulevard Louis-Fréchette, le prolongement du réseau gazier entre St-Grégoire et St-Léonard d’Aston résistent aux années mais il n’en demeure pas moins qu’il faut s’en préoccuper.

Le travail de la Chambre est beaucoup plus grand ! Il y a aussi tout l’aspect de l’appartenance à la rive-sud et de ses retombées économiques. Avec le District 55 qui prend forme sur la rive-nord, les administrateurs souhaitent mettre en place rapidement un projet pour contrer les fuites commerciales. Des démarches sont déjà entamées et des rencontres d’informations seront bientôt organisées.

De plus, l’année 2013-2014 met fin à la planification stratégique triennale qui a été un outil exceptionnel pour le développement de la nouvelle chambre. Cela fait déjà trois ans que les chambres sont regroupées et le dernier engagement vient tout juste d’être réalisé soit la relocalisation du siège social. La CCICQ s’est portée acquéreur d’une maison située au 17905, boul. des Acadiens à Saint-Grégoire, lieu stratégiquement choisi pour centraliser les services, au milieu du territoire.

Le territoire de la CCICQ est très grand à couvrir. De Pierreville à Baie-du Febvre, de Parisville à Ste-Eulalie, de Ste-Perpétue à Saint-Léonard-d’Aston, de Nicolet au Grand St-Esprit, de Bécancour à Saint-Sophie-de-Lévrard, la Chambre a été présente dans plusieurs municipalités de son territoire. L’année qui s’achève a pris un tournant majeur au niveau du calendrier de la CCICQ. La CCICQ s’est plutôt concentrée à présenter des évènements locaux ce qui lui permet d’être plus près de ses membres. « Nous avons eu la chance de visiter plusieurs entreprises locales et de découvrir des lieux magnifiques où nous avons été accueillis comme des rois. La directrice générale souligne que les entreprises locales ont fait un très beau cadeau au milieu économique soit de les accueillir chez-eux !»

On ne peut tenir sous silence les activités de formation, les déjeuners-contacts, les activités pour les réseaux Affaires au féminin et de la Nouvelle Génération d’affaires. Sans oublier évidemment, l’année des élections au cours de laquelle la CCICQ a présenté deux débats et ce, gratuitement aux citoyens de la Ville de Bécancour (élection municipale) et aux citoyens des deux MRC soit celle de Bécancour et de Nicolet-Yamaska (élection provinciale). En plus, la CCICQ a accueilli à sa tribune, Dr Sylvain Guimond, MMES Élaine Zakaîb et Dominique Bertrand, M. Luc Villeneuve et bien d’autres. Enfin, soulignons les différentes activités de financement auxquelles les membres ont participé en grand nombre. Encore une fois, la Classique du président a été présentée à guichet fermé et le Souper HomeHardware fut couronné de succès, ce qui boucle de façon extraordinaire le calendrier d’événements. En totalité, ce sont 2496 personnes qui ont assisté à toutes ces activités 2013-2014.

« En somme, 2013-2014 était l’année charnière de la CCICQ et elle se termine sur une bonne note signale le président, Monsieur Jean-Guy Doucet. Au cours des prochaines semaines, nous débuterons une nouvelle planification stratégique triennale et nous espérons que les membres y participent en grand nombre, car on veut mettre de leur couleur à l’intérieur de leur Chambre. »

Finalement, le président a profité de la tribune pour remercier tous les administrateurs de la Chambre de commerce pour leur confiance, leur assiduité et leur implication tout au long de l’année. Il a tenu à souligner aussi le travail des nombreux bénévoles qui ont fait partie des différents comités ainsi que toute l’équipe de la Chambre et du Bureau des véhicules automobiles (SAAQ Nicolet). Il a remercié également tous les partenaires financiers et les membres qui participent régulièrement aux activités mais aussi ceux qui sont moins présents mais qui font la différence lorsque des interventions politiques sont nécessaires. La directrice générale a précisé que « la Chambre est la voix de tous les gens d’affaires et la force du réseau est importante dans ces moment-là. »