Toujours pas de châtaigne d’eau sur le lac Saint-Pierre

ENVIRONNEMENT. Bien qu’aucune observation de la châtaigne d’eau n’ait encore été répertoriée directement dans les eaux du lac Saint-Pierre, le Comité Zip du Lac Saint-Pierre reste aux aguets.

C’est que lorsqu’elle s’introduit sur un plan d’eau, cette espèce représente un véritable défi, puisque son mode de propagation extrêmement efficace lui permet de s’étendre rapidement et de former un tapis dense qui nuit à l’ensemble de la biodiversité du milieu infesté.

La châtaigne d’eau a été détectée sur deux des tributaires du lac Saint-Pierre. Elle avait été vue pour la première fois aux abords de la rivière Richelieu, à la fin des années 90. Une mention inquiétante a aussi été enregistrée, en juillet 2015, près de l’embouchure de la rivière Saint-François

Sachant qu’un seul plant est formé de plusieurs rosettes et que ces dernières sont en mesure de produire jusqu’à 300 graines en un seul été, le Comité ZIP rappelle l’importance d’assurer un suivi pour éviter que cette espèce ne s’introduise.

En plus du travail de détection sur le lac Saint-Pierre, le Comité ZIP encourage la population à demeurer vigilante et à éviter l’introduction d’espèces exotiques envahissantes dans les plans d’eau.

D’ailleurs, un dépliant informatif est distribué et accessible gratuitement via le site internet de l’organisme au www.comiteziplsp.org pour en apprendre davantage sur cette plante flottante originaire d’Eurasie qui est cultivée et vendue comme plante ornementale pour les jardins d’eau.

Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada et grâce à l’expertise des ministères provinciaux du Développement durable, de l’Environnement et de lutte contre les Changements climatiques, ainsi que des Forêts, de la Faune et des Parcs.

 

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