Taxi à Nicolet : une compagnie se manifeste

La résolution du Cercle Jeanne-L’Archevêque Duguay demandant le retour d’un service de taxi à Nicolet, les soirs et les fins de semaine, a été entendue.

Rappelons que des membres de ce cercle littéraire, qui s’intéresse à toute forme de culture, avait rencontré le maire de Nicolet pour le sensibiliser à ce besoin criant, particulièrement pour les personnes âgées.

À la suite de leur rencontre, Alain Drouin avait transmis leur requête au CLD afin de faciliter la venue d’une telle entreprise à Nicolet, grâce à un financement provenant des divers fonds gérés par l’organisme de développement économique.

Après la publication d’un article sur le sujet dans le quotidien régional, une compagnie de taxi de Trois-Rivières s’est manifestée auprès de la Ville de Nicolet, mais celle-ci ne lui a toujours pas donné son appui.

C’est que comme il y a déjà une compagnie de taxi à Nicolet, soit «Taxi Cécile Taillon», la Ville n’a pas voulu lui mettre de bâton dans les roues en appuyant un concurrent. «La compagnie qui est déjà présente veut se départir de son permis, explique le maire de Nicolet. Avant d’aller trop loin, nous voulons lui permettre de le vendre et que le transfert puisse se faire convenablement.»

«Son service n’est pas annoncé nulle part, ni dans le bottin téléphonique. Quelqu’un qui ne connait pas son nom ne peut la rejoindre par téléphone. C’est pourquoi la plupart d’entre nos membres la croyaient à la retraite», mentionne Rita Dolan Caron, qui est l’une des trois personnes qui a rencontré le maire à ce sujet.

«Il reste que nous avons besoin d’un bon service de taxi, le jour et la nuit, les fins de semaine comprises, à Nicolet, continue-t-elle. Il y a déjà eu beaucoup de taxis à Nicolet et il n’y en a plus.»

Le Cercle Jeanne-L’Archevêque Duguay est un cercle littéraire qui s’intéresse à la culture. La dernière sortie publique du regroupement concernait la sauvegarde du clocher du monastère du Précieux-Sang.

Comme le Cercle compte une trentaine de membres de 55 ans et plus, ils ont pris position dans ce dossier, car ils estiment qu’un service de taxi est susceptible de briser l’isolement social.

«Il y en a qui s’empêche de faire des activités parce qu’ils n’ont pas d’autos. D’autres aimeraient rendre visite à leurs amis qui demeurent au Havre du Faubourg, mais ils ne peuvent pas s’y rendre, donne en exemples Rita Dolan Caron. S’ils tombent malades durant la nuit ou la fin de semaine, le premier réflexe est d’appeler l’ambulance, même s’ils n’en ont pas nécessairement besoin, alors que c’est très cher.»