Seront-ils de retour?
POLITIQUE. À moins de neuf mois des élections municipales, qui auront lieu le 5 novembre 2017, Le Courrier Sud a interrogé les différents maires de la Rive-Sud pour vérifier leur intérêt à solliciter un nouveau mandat. Si plusieurs ont déjà pris leur décision, il y a encore beaucoup d’incertitude dans les différentes municipalités.
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À commencer par le maire de Bécancour, qui laisse toujours le doute planer sur sa présence au prochain scrutin. «Il y a tellement de choses à faire d’ici l’été… Je vais rendre ma décision en avril», a lancé Jean-Guy Dubois.
Même chose pour le préfet de la MRC de Bécancour, Mario Lyonnais, qui hésite à confirmer son retour à la mairie de Sainte-Françoise, lui qui compte 28 ans de vie municipale. «Ce n’est pas que je ne suis pas bien, mais je veux laisser la porte ouverte à une relève, s’il y a des intéressés qui ont de nouvelles idées. Je suis ouvert», soutient-il.
Il y a aussi le cas d’Yves Tousignant qui est toujours incertain. Il sollicitera un autre mandat, en 2017, mais il hésite encore entre la mairie de La Tuque et celle de Saint-Pierre-les-Becquets. Il pencherait actuellement pour la municipalité de la MRC de Bécancour, mais il prendra sa décision finale possiblement à l’été.
Toujours dans la MRC de Bécancour, Jean-Guy Beaudet, à Sainte-Sophie-de-Lévrard, est aussi en réflexion, lui qui est là depuis plus d’une douzaine d’années. «Comme je dis souvent, j’y vais une année à la fois, affirme-t-il. Ça va dépendre des projets et je vais aussi voir s’il y a d’autres candidats.»
À Sainte-Cécile-de-Lévrard, Simon Brunelle prendra sa décision à la fin de l’hiver. À Fortierville, le maire Normand Gagnon préfère d’abord voir comment les choses se dérouleront d’ici la fin février ou mars.
Maire de Manseau depuis 1989, Guy St-Pierre a envie de se représenter, mais sa réponse n’est pas définitive. «Je vais voir comment ça va se passer dans les prochains mois», a laissé entendre celui qui a toujours été réélu par acclamation.
Le maire de Lemieux, Jean-Louis Bélisle, qui est à ce poste depuis 28 ans, a dans l’idée de se représenter aux prochaines élections municipales, mais il souhaite discuter avec ses collègues. «Je veux valider avec les autres maires s’ils ont envie que je sois de retour autour de la table!», lance-t-il.
Maurice Grimard se dit ouvert et disponible à briguer un troisième mandat comme maire de Parisville. Cette décision pourrait toutefois changer et il prendra le temps de voir si de nouveaux candidats se montrent intéressés.
Le maire de Deschaillons avoue ne pas être encore rendu là. «Je penche plus sur le «oui», mais on verra dans les prochains mois. Il peut encore arriver plein de choses d’ici là», a fait savoir Christian Baril.
Du côté de Nicolet-Yamaska, Daniel Coutu hésite à confirmer son retour aux prochaines élections municipales, à Saint-Léonard-d’Aston. «Je vais peut-être penser à moi. Ma conjointe vient de prendre sa retraite et elle commence à me planifier des choses», évoque-t-il.
Après plus de 20 ans à la mairie de Sainte-Perpétue, la mairesse Line Théroux est en grande réflexion à savoir si elle sera de retour ou non pour un prochain mandat. «Je vais solliciter mon conseil pour voir s’il y en a qui sont intéressés, parce que je crois que c’est important d’avoir de l’expérience», témoigne-t-elle.
En poste depuis 1998, Julien Boudreault se cherche un successeur à la mairie de Grand-Saint-Esprit. «Ma réflexion n’est pas très avancée. Ça dépendra qui, mais je songe à laisser ma place», a-t-il admis.
Il y a aussi le maire de Saint-Elphège, Mario Lefebvre, qui se donne jusqu’à l’été avant d’annoncer ou non son retour. Enfin, le mystère plane quant aux intentions du maire de Sainte-Eulalie, André Demers, qui n’a pas retourné les appels du Courrier Sud.
Avec la collaboration de Sébastien Lacroix