Réunion festive à Nicolet en faveur du voile

(LETTRE OUVERTE DE DENIS DUMOULIN DE NICOLET) – L’exposition sur le voile Islamique au musée des Religions à Nicolet avait déjà suscité de nombreux commentaires controversés.

Il faut croire que son directeur, Jean-François, Royal est un adepte de la réédition de l’erreur compulsive.

En effet, Le 20 octobre, il a reçu au musée une quinzaine de femmes voilées dont Dalila Awada. Une centaines de personnes participaient à cette réunion festive.

Je réprouve avec véhémence ce genre de réunion dans un lieu public, un milieu qui est un espace apolitique.

Un musée est un espace culturel, lequel a pour but premier d’informer, et faire oeuvre pédagogique. Un musée est un espace du savoir, de culture et doit faire office de vitrine.

Aussi, le directeur Jean-François Royal est-il au courant que la nommée Dalila Awada, qui s’est déjà illustrée à « Tout le monde en parle» sous des aspects de jeune fille poudrée à l’apparence avenante et sereine, au visage angélique, sous un voile coloré, non seulement n’est pas représentative des femmes voilées aux interdits de maquillage, de coquetterie et visage triste, parfois même inexpressif, reflet d’ une triste soumission.

Mais madame Awada fait également partie d’une cellule islamiste des plus virulente et sectaire de Montréal.

Tout en étant inscrite à l’Université.

Alors je m’inquiète des incursions douteuses d’un musée dans les méandres des doctrines, politiques et religions controversées. De confondre musée, politique, doctrine et religion est une erreur impardonnable .

C’est un amalgame impossible de concilier avec harmonie.

Je ne crois pas que le musée soit la tribune idéale pour discourir du pour ou contre le voile. Qui de plus est, ce musée a affiché indûment et de façon inopportune son indéniable choix.

Il serait souhaitable et salutaire de rappeler au directeur du musée, les priorités et les raisons d’être d’un musée et de ne plus s’écarter grossièrement des objectifs.

Denis Dumoulin

Nicolet