RER Hydro: qui dit vrai?

POLITIQUE. Avant de se prononcer sur l’avenir de RER Hydro, le maire de Bécancour poursuit les rencontres avec les différents intervenants au dossier.

Jean-Guy Dubois avait formulé le souhait de rencontrer le président-directeur général, Imad Hamad, afin de faire le point avec lui lorsqu’il a obtenu un délai jusqu’au 24 septembre, et ce, malgré un rapport défavorable du contrôleur au dossier.

«La rencontre a duré trois heures, souligne-t-il. Selon ce qu’il dit, tout tient au fait qu’il obtienne le même tarif que les éoliennes, ce qu’Hydro-Québec ne semble pas vouloir faire.»

Le maire a également rencontré le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust, qui avait coupé les vivres de l’entreprise, en mai dernier. «Il a des informations qui contredisent de PDG», renchérit Jean-Guy Dubois.

C’est donc avec la question «qui croire?» que le maire continue ses discussions. «Je veux en avoir le cœur net, et il ne l’est pas encore tout à fait, précise-t-il. Le PDG affirme qu’il y a des profits à venir et il a quelque chose à vendre, tandis que le gouvernement ne veut plus payer. Alors, ils font parler les chiffres et ils leur font dire ce qu’ils veulent bien.»

Le maire continue donc ses démarches auprès des différents intervenants impliqués dans le dossier.

Il a fait des demandes de rencontre avec des représentants d’Hydro-Québec, qui achète l’électricité produite par les hydroliennes à un tarif de 6 cents le kilowattheure contre 9 à 14 cents pour les éoliennes.

Il veut également rencontrer les représentants de la compagnie Boeing, qui s’était engagée à commercialiser les hydroliennes produites par RER Hydro. «Ce sont des gens sérieux et ils devaient avoir des raisons de croire que ça pouvait fonctionner», souligne le maire Dubois.

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