Remise des Médailles du Mérite du Séminaire de Nicolet

Depuis l’année dernière, le conseil d’administration de la Corporation du Séminaire de Nicolet a décidé de rendre hommage à des anciens qui ont contribué de façon jugée exemplaire à l’avancement de la société, dans divers domaines.

Cette année encore, l’activité revient et plusieurs mises en candidature ont été présentées au jury, formé d’anciens élèves de différentes promotions. Les membres de ce jury ont donc procédé à l’analyse des candidatures et au choix des méritants. Au total, sept anciens étudiants du Séminaire de Nicolet ont été honorés.

Premièrement, le Mérite professionnel a été remis à Raymond Champagne, un octogénaire qui a toujours été très actif. Il a d’abord exercé un rôle d’éducateur au séminaire en animation et en enseignement. Suite à des études en psychologie, il est revenu au Séminaire comme conseiller d’orientation. À la fermeture, il est devenu expert en évaluation psychologique, puis directeur de services éducatifs en commission scolaire et personne-ressource en Afrique. C’est au niveau universitaire qu’il se fit le plus connaître comme spécialiste en psycho-gérontologie.

Me Michel Clair a remporté la Médaille du Mérite social. Cet homme a déjà été ministre dans le gouvernement de René Lévesque. Avocat de formation admis au Barreau en 1974, il fit d’abord de l’aide juridique et un peu d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. En 1987, il fût nommé comme Directeur d’association (ACA) et président de Fondel. Il s’est surtout fait connaître comme Président de la Commission d’étude sur les services sociaux et de santé en 2000-2001, appelée d’ailleurs «Commission Clair». Cet exercice l’a mené au Groupe Sedna, spécialisé en hébergement et soins de longue durée.

Le Mérite éducatif a été décerné à Me Jean-Guy Bergeron, qui a passé toute sa carrière d’avocat en milieu d’éducation. Professeur de Droit à l’Université de Sherbrooke d’abord et avant tout, il compléta des études spécialisées en «Droit des Assurances» et en a fait son cheval de bataille. En fin de carrière, il continue d’offrir son aide en dépannage et vulgarisation.

La quatrième médaille, celle du Mérite religieux, a été remis à l’Abbé André Genest, prêtre actif et engagé en ministère de prêtre diocésain. Depuis son ordination en 1967, il a en effet été très occupé. Ses interventions réfèrent surtout à trois types de pastorale: scolaire, diocésaine et paroissiale. Il a passé une longue période dans les écoles secondaires comme animateur religieux et confident des jeunes, puis il a géré divers services de support et d’animation pour l’ensemble du diocèse. Après avoir été curé, il est aujourd’hui le modérateur de la paroisse en train de prendre place dans le grand Victoriaville.

Jules Tessier est le récipiendaire du Mérite culturel et artistique, notamment pour son rendement scolaire et son intérêt pour le Cercle Gérin-Lajoie. Il a fait le long parcours des études littéraires et consacré sa carrière à l’enseignement universitaire et à la mise en valeur de la littérature francophone en Amérique. Il a créé la revue Francophonies d’Amérique et l’a dirigée pendant 10 ans. L’ensemble de son oeuvre lui confère un mérite culturel tout à son honneur.

Un Mérite à titre posthume a été décerné à Feu l’Abbé Raymond Roy, honoré pour son extraordinaire rôle de prêtre des pauvres et des délaissés dans certains coins du Centre-du-Québec. Il était connu comme un homme de cœur, sans manière, toujours disponible et toujours prêt à foncer pour mieux offrir le support et l’aide aux démunis et aux souffrants. Une maison d’accueil porte d’ailleurs son nom à Victoriaville.

La dernière médaille, cette pour le dévouement à l’institution, a été remise à Michel Héroux, président de la Corporation du Séminaire de Nicolet 2000 depuis trois ans. Il voit son mandat centré sur l’objectif d’assurer la pérennité de la noble institution qu’il a fréquentée. Notons que le mensuel Le Nicourriel et la remise annuelle des Médailles de Mérite sont en grande partie le fruit de son travail.