Relever le défi pour sortir un enfant de la pauvreté

CAUSE. Laurie Champagne-Généreux a décidé de relever le défi du Trophée Roses des Sables avant tout pour la cause humanitaire qu’il représente.

La Nicolétaine a été touchée par la pauvreté vécue au Maroc et c’est pourquoi elle a décidé d’accepter de relever le défi en compagnie de Pamela Abbott avec qui elle s’entraîne à Sorel-Tracy.

«Elle a décidé de relever le défi dans le cadre de ses 30 ans et elle m’a demandé si je voulais le faire avec elle, raconte Laurie Champagne-Généreux. J’ai d’abord voulu savoir ce que c’est. Quand j’ai regardé les vidéos, j’ai tout de suite accepté. C’est une cause qui m’a touchée parce que je suis enseignante dans un milieu défavorisé.»

Les deux ont organisé une multitude d’activités de financement pour amasser les 25 000 $ nécessaires à leur participation et pour aider à parrainer un garçon de treize ans en situation d’extrême pauvreté.

«Ça va lui permettre d’avoir un an de scolarité, d’avoir du linge à se mettre et de manger trois repas par jour. Actuellement, ce sont ses voisins qui donnent à manger à sa famille pour qu’il survive», explique-t-elle.

En plus de le parrainer, les deux participantes pourront rencontrer le jeune garçon en question et lui remettre des cadeaux, soit un ballon de soccer et un chandail des Canadiens de Montréal. «Comme on doit prendre l’avion, on ne pouvait pas apporter autant de cadeaux, mais on tenait à lui apporter quelque chose», raconte la Nicolétaine qui est enseignante au sein de la commission scolaire de Sorel-Tracy.

Un peu de stress

Pour ce qui est du défi, Laurie Champagne-Généreux admet qu’elle a des papillons dans l’estomac à quelques jours du grand départ, notamment à l’idée de devoir vivre 48 heures en autonomie dans le désert.

«Ça devrait bien aller. Tout le monde s’entraide. Il y a aussi des voitures qui patrouillent et un «bouton panique» en cas d’urgence, explique-t-elle. Il y a des frais si on appuie dessus, mais ils nous suivent par satellite et ils vont nous appeler si on roule vers l’Algérie. Parce qu’il ne faut pas aller de ce côté-là».