Regroupement de caisses: se regrouper pour être plus fort, dit Desjardins

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REGROUPEMENT. Selon le directeur général de la Caisse Desjardins de Gentilly-Lévrard, un regroupement avec celle de la Rivière du Chêne serait un projet «hyper positif pour les membres».

Yvan Béliveau précise d’entrée de jeu qu’un tel regroupement doit être vu comme une bonne nouvelle. «Ce qu’on veut, c’est être une force régionale. On veut être plus fort dans l’Est de Bécancour et devenir un acteur économique incontournable sur le territoire.»

À son avis, le fait de réunir les forces et de travailler ensemble permettra aux deux entités d’affronter les enjeux. «Si on se regroupe, on sera mieux équipé pour faire face à la concurrence, évidemment, et on pourrait aussi mieux réagir à l’évolution des habitudes des membres qui se fait très rapidement», indique-t-il. D’ailleurs, il souligne que de nos jours, 90% des transactions des membres de Desjardins se font par voie électronique.

Le directeur général soutient également qu’à l’heure actuelle, les deux organisations partagent pratiquement tout. «Nous avons l’école secondaire en commun, l’aréna de Saint-Pierre-les-Becquets, les écoles primaires, etc. On partage aussi nos ressources et quand nos employés ont de la formation, le groupe réunit des employés des deux endroits.»

Aucune fermeture à prévoir

M. Béliveau est clair: il n’a jamais été question de fermer des points de services. «Si le regroupement est accepté, les 10 points de services du territoire demeureront ouverts. Dans toutes nos discussions, l’idée de fermeture n’a jamais été effleurée.»

Les dirigeants visent plutôt à assurer la pérennité des caisses dans tous les milieux. Pour ce faire, le directeur général affirme que plusieurs approches seront étudiées. «On mise davantage sur le partenariat avec le milieu et on recherche constamment des moyens de faire autrement. On est beaucoup plus en mode «partenariat» qu’en mode «fermeture»», a fait savoir Yvan Béliveau.

D’ailleurs, ce dernier donne comme exemple la Caisse Desjardins de Manseau, où la bâtisse est occupée d’une part par la caisse, et d’autre part, en location à un organisme du milieu. «Cela marche super bien. C’est un modèle qui pourrait être facilement applicable ailleurs», croit le directeur général.

Il rappelle aussi qu’en janvier 2013, lorsque s’est faite la fusion entre la Caisse Desjardins de Gentilly et celle de Lévrard, il n’y a eu aucune fermeture de points de services.

Par ailleurs, il est important de souligner qu’aucune perte d’emploi ne sera engendrée si le regroupement s’effectue. Yvan Béliveau maintient que c’est le vœu des deux conseils d’administration de conserver les ressources humaines. «Comme on vivra plusieurs retraites d’ici les prochaines années, il est possible que certains postes ne soient pas remplacés. Mais les gens en poste présentement ne se feront pas montrer la porte.»

Pour ou contre

Les membres sont appelés à voter en faveur ou en défaveur de ce regroupement. «La décision finale leur revient. S’ils votent contre, alors le regroupement ne se fera pas. On fait le tout dans les règles de l’art», précise M. Béliveau.

Il révèle que la décision doit «passer aux deux endroits», sans quoi le regroupement pourrait achopper.

Assemblée générale extraordinaire

Pour voter pour ou contre le regroupement des Caisses Desjardins de Gentilly-Lévard et de la Rivière du Chêne, les membres sont invités à participer à l’Assemblée générale extraordinaire de leur caisse, qui aura lieu le lundi 29 septembre prochain à 19h30. Les assemblées se tiendront simultanément au Centre Louis-Baribeau de Gentilly et à la salle municipale de Parisville.