Près de 350 emplois créés ou maintenus dans Nicolet-Bécancour
ÉCONOMIE. La Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de Nicolet-Bécancour a octroyé 831 000 $ à 25 entreprises, en 2013-2014, ce qui aura permis la création de 46 emplois et le maintien de 303 autres.
De façon plus détaillée 197 000 $ ont été octroyés à 18 promoteurs âgés de 18 à 35 ans à partir du Fonds Stratégie jeunesse, tandis que le Fonds régulier de la SADC a servi au soutien de 17 entreprises avec des investissements de 617 000 $ pour des projets d’expansion et de démarrage d’entreprises.
«C’est une année moyenne en terme de financement. Nous avons eu le même nombre d’entreprises que par le passé, mais les montants étaient plus petits parce qu’il y a eu un partage avec d’autres partenaires financiers», explique le directeur général Steve Brunelle.
Les 25 nouvelles entreprises qui font affaire avec la SADC représentent près du quart de son portefeuille, puisque l’organisme accompagne actuellement 109 entreprises, que ce soit par différents services à travers les différentes étapes de démarrage d’entreprises ou pour améliorer leur performance.
La SADC a également joué un rôle de sensibilisation à l’entrepreneuriat auprès de trois entreprises étudiantes qui ont été créées à l’école secondaire Les Seigneuries et La Découverte, où une quarantaine d’élèves ont pu expérimenter la gestion d’une entreprise.
Des démarches auprès des communautés
À cela s’ajoute l’accompagnement des communautés de la SADC qui se penche sur des enjeux touchant le maintien des commerces de proximité, le développement commercial, le développement durable et la revitalisation des cœurs villageois.
La SADC a notamment travaillé de façon étroite au Chantier économique de la Ville de Bécancour en participant aux différents comités de travail en lien avec sa mission.
L’organisme travaille également de concert avec Saint-Pierre-les-Becquets qui a débuté une démarche citoyenne dans le but de réaliser une Planification stratégique de développement durable.
Les résultats de l’Étude sur les fuites et potentiels commerciaux, qui a été réalisée en 2011, ont été présentés aux élus de Bécancour et aux commerçants de Gentilly, de Nicolet et du Grand Daveluyville.
«Ça nous a interpellés et nous nous sommes demandé ce qu’on pourrait faire de plus», raconte Pierre Genest, directeur général de la Ville de Nicolet, qui souligne le travail effectué dans un premier temps pour développer le secteur résidentiel.
«Nous avons peaufiné les résultats et établit quatre grandes zones de développement, dont le centre-ville et trois sur le boulevard, avec des segments particuliers pour chacun. Nous avons aussi entrepris des démarches auprès de promoteurs intéressés à s’en venir à Nicolet, comme ç’a été le cas avec le centre de congrès.»