Pour se préparer à faire face au terrorisme

EXERCICE. Ne vous méprenez pas si vous voyez des militaires des Forces armées canadiennes sur la Rive-Sud au cours des prochains jours.

Un peu comme les aspirants policiers de l’École nationale de police du Québec (ENPQ) qui se pratiquent à différents scénarios dans les rues de Nicolet, la Rive-Sud sera le théâtre d’une simulation d’intervention militaire.

Un important contingent d’environ 250 militaires réguliers et réservistes, ainsi qu’une soixantaine de véhicules défilera sur la Rive-Sud, du 4 au 9 février, afin de se préparer à d’éventuelles opérations de terrorisme.

Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, le scénario qui a été mis en place se réfère à plusieurs comportements qu’empruntent les terroristes dans le monde et servira à préparer une force d’intervention efficace.

La trame de fond consiste en une guérilla mettant en scène une ethnie fictive vivant sur la Rive-Sud qui veut prendre le contrôle d’un pays voisin, situé sur la Rive-Nord, avec comme le fleuve Saint-Laurent comme frontière naturelle.

Pour arriver à leurs fins, le groupe de sécessionnistes emploiera différentes tactiques de terrorisme. «Nous venons en renfort à la police qui cherche à mater la rébellion qui se mène en tentant de miner la crédibilité des élus», a expliqué le capitaine Pascal Croteau, qui a invité les maires de la MRC de Nicolet-Yamaska à participer à la simulation lors d’une présentation tenue en séance publique.

L’exercice auquel prendra part plusieurs militaires de Val-Cartier, mais également en provenance de Montréal, Sherbrooke et Trois-Rivières, se déroulera principalement sur le site du Centre d’essais et d’expérimentation en munitions de Nicolet qui servira de base des opérations.

Une simulation se déroulera également du côté du parc industriel et portuaire de Bécancour, puisque, dans le scénario, les terroristes y cibleraient des installations pétrolières. Le service de sécurité doit d’ailleurs être mis à contribution.

Le budget de l’opération s’élève à 150 000 $, selon ce qu’a indiqué le capitaine Pascal Croteau, ce qui inclut la location de chambres à l’Auberge Godefroy, au Mont-Bénilde et à l’ancien couvet des Sœurs Grises.

Quelques activités publiques sont aussi prévues. Les Forces armées canadiennes doivent dévoiler un plan de communication plus détaillé d’ici la tenue de l’opération.

 

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