Port de Bécancour: l'année 2014 est prometteuse

L’année 2013 a été bonne pour la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, notamment du côté portuaire.

Si le port a accueilli un peu moins de navires au cours de l’année, ceux qui ont amarré à Bécancour ont été plus gros que par les années passées.

«Annuellement, ça varie entre 120 et 140 bateaux amarrés, pour une moyenne de 125 bateaux chaque année. On parle de deux millions de tonnes métriques chaque année. Nous sommes reliés au marché international et 93% des utilisateurs portuaires sont des entreprises du parc industriel. C’est pour cette raison que nous sommes le seul port en eau profonde qui soit sous juridiction provincial, car le port est à l’usage du parc industriel», explique Maurice Richard, président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour.

Les chiffres exacts de la dernière année n’ont pas encore été dévoilés par l’administration portuaire.

À l’heure actuelle, le port est utilisé à 35% de sa capacité, permettant à cinq gros navires d’être amarrés en même temps. Par contre, M. Richard affirme qu’«on pourrait tripler les usages sans grosses modifications techniques, au niveau des espaces accessibles, puisque les prévisions avaient été faites à long terme».

Prometteur en 2014

«Le trafic a diminué un peu dans tous les ports. C’est relié avec l’économie, mais ça semble se diriger vers une hausse en 2014. Il devrait y avoir plus de transbordements en 2014, en réaction à l’économie», indique Maurice Richard.

M. Richard souligne également que le transport commercial par voie maritime devrait être de plus en plus populaire, principalement grâce aux nouvelles technologies qui se développent dans le domaine.

«Un virage se fait vers le transport fluvial. Les flottes de bateaux se renouvellent, les navires sont de plus en plus performants et de plus en plus gros, tandis que les quilles sont, quant à elles, de moins en moins profondes. Il y a une mouvance sur les façons de faire en navigation. Le fleuve St-Laurent est un cordon ombilical fantastique pour le transport fluvial. C’est toute une vision de développement qui va s’éveiller et c’est à l’avantage du Québec», note-t-il.

Et avec l’annonce de la venue prochaine d’une usine d’engrais chimique d’IFFCO Canada et du projet de Minéraux rares Quest dans le parc industriel, pas de doute que le port en bénéficiera.

«Par exemple, dans le cas d’IFFCO, il y aura un convoyeur qui se rendra jusqu’à l’extrémité du port. Avec le projet de Quest, on s’attend aussi à ce que le port soit beaucoup utilisé. (…) En fait, le port est un élément clé pour notre développement et comme on est situé en plein centre du Québec, près des autoroutes, ça fait de nous une offre particulière. C’est pour cette raison qu’on trouve en majorité de la grande entreprise dans le parc industriel», soutient M. Richard.

Provenance des bateaux

Produits importés