Plusieurs actions pour réduire le tonnage de déchets sur la Rive-Sud

ENVIRONNEMENT. Encore considéré comme étant l’un des pires endroits au monde pour le volume de déchets produits par habitant, le Québec a encore du chemin à faire en ce qui concerne le recyclage, le réemploi et la revalorisation.

Sur la Rive-Sud, le Défi On Recycle continue des efforts en ce sens depuis bientôt dix ans et compte encore plusieurs actions en cours et à venir pour contribuer à améliorer cette situation peu envieuse.

Parmi ceux-ci, on note le projet «Compostage W», qui consiste à rapatrier et traiter les matières organiques des onze écoles desservies par le Traiteur W pour en faire du compostage.  Il nécessitera des investissements de 150 000 $ pour faire l’acquisition d’un composteur mécanisé. Ce dernier aura un potentiel de recyclage de 30 tonnes de matières putrescibles par année en plus de sensibiliser environ 2700 jeunes.

Grâce à un projet de 250 000 $ on espère promouvoir une économie circulaire en collaboration avec la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), et Innovation et Développement Économique Trois-Rivières (IDÉTR). L’idée est de favoriser les pratiques d’affaires durables et d’en faire un créneau de développement local.

Le Défi On Recycle compte également travailler de concert avec des chercheurs universitaires afin de développer des débouchés pour des matières résiduelles complexes.

On souhaite aussi mettre sur pied une brigade verte, comme c’est déjà le cas à certains endroits, afin de faire de la sensibilisation et la collecte de données sur la gestion des matières résiduelles.

Certains projets sont déjà en cours et devraient donner des résultats au cours des prochaines années. Parmi ceux-ci, on note un projet-pilote pour la collecte des plastiques agricoles en collaboration avec l’UPA. Dès le début de 2017, on souhaite réaliser le diagnostic des pratiques pour les entreprises agroalimentaires.

Quelques accomplissements

L’ajout de douze nouveaux points de collectes de piles usagées, qui sont maintenant de 52 sur la Rive-Sud, a permis de détourner environ 5 tonnes au cours de la dernière année.

La formation dans les écoles a permis de sensibiliser environ 250 jeunes et l’offre sera bonifiée en 2016-2017. Une quarantaine d’adolescents ont également participé au concours de bandes-dessinées pour publication dans l’Info-Régie.

L’organisme espère également aider à l’élaboration des Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) pour le compte des administrations municipales. Sainte-Eulalie a été la première à réaliser le sien et l’objectif est d’un minimum de cinq autres municipalités en 2017.

Parmi les démarches qui ont porté fruit au cours des dernières années, on note l’accompagnement auprès de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) pour disposer de 200 lampadaires.

La gestion des matières résiduelles (GMR) lors d’un événement, l’appui à la modernisation de la consigne, l’accompagnement aux Fonds de soutien aux technologies de communication et au Développement Durable, sont quelques-unes des réalisations du Défi.

Plus de 700 entreprises ont été sensibilisés, dont un peu plus de 50 qui ont été attestées au programme ICI ON RECYCLE.

Une somme de 584 000 $ a été investie pour la mise en chantier de projets en GMR et des milliers de dollars ont été évités pour les entreprises de la Rive-Sud.

Parmi les partenaires de la première heure, on note la Fondation Alcoa qui a réalisé des investissements de l’ordre de 149 000 $ en 9 ans pour la sensibilisation à la saine gestion des matières résiduelles.