Parisville doit se relever les manches

LETTRE OUVERTE. C’est un jour triste pour les Parisvillois (oises) d’apprendre la fermeture rapide du Centre de services de Parisville de la Caisse Desjardins de Gentilly-Lévrard-Rivière du Chêne.

Jour triste parce que le Centre de services de Parisville c’est notre caisse populaire. Les Parisvillois (oises) ont mis 75 ans à la développer, la faire grandir, à lui bâtir bénévolement un toit, à la choyer…

La Caisse Desjardins de Parisville, c’est une partie importante de notre patrimoine collectif.

Sa disparition, hors de notre contrôle, décidée par le conseil d’administration, nous frappe de plein fouet, nous fait mal, nous invite à monter aux barricades, mais…

A-t-on le droit d’exiger des autres membres des municipalités environnantes de nous payer un centre de services alors que nous-mêmes l’utilisons peu, à l’exception des personnes moins familières aux nouvelles techniques informatiques?

Dorimène et Alphonse Desjardins ont créé les caisses populaires pour répondre à un besoin de services financiers des Québécois, surtout ruraux et non pour la gloire à ce que je sache.

Les besoins de services financiers de proximité n’étant plus, nous devons nous réajuster, nous avons un deuil à faire et tout deuil fait mal.

Les Parisvillois (oises) ne sont pas des personnes à pleurer longtemps… nous nous retrousserons les manches et travaillerons à trouver une solution de rechange, solution par laquelle nous garderons une vocation communautaire aux installations de service de Parisville.

D’ici la fin du mois de janvier, le conseil municipal mettra sur pied un comité d’élus et de citoyens pour réfléchir à un projet structurant englobant nos immeubles à vocation collective.

 

Maurice Grimard

-maire de Parisville