Nourredine Seddiki prend le pouls des électeurs

Le candidat néodémocrate Nourredine Seddiki a arpenté cette semaine les rues du centre-ville de Sorel-Tracy afin de se présenter aux passants et discuter de certains dossiers chauds de l’actualité.

Parmi les sujets maintes fois abordés par les gens figure la culture, un thème sur lequel M. Seddiki se dit très sensible. «Il y a des milliers de danseurs, de musiciens, d’acteurs et de peintres qui vivent sous le seuil de la pauvreté; ils gagnent en moyenne 16 000$ par année. Or, Stephen Harper a déclaré qu’il fallait dépenser l’argent des contribuables de façon responsable… et il accorde plus de 50 milliards de dollars en crédits d’impôt aux entreprises pétrolières!», se désole-t-il.

Une autre préoccupation mise sur la table a été la pauvreté. À ce sujet, Nourredine Seddiki affirme que les conservateurs se soucient plus du déséquilibre fiscal que du «déséquilibre social». «C’est louable, mais d’un autre côté, qui se soucie du panier de la ménagère et des produits dont les prix flambent?»

Il enchaîne en abordant un autre sujet chaud: la guerre en Afghanistan. «Le gouvernement actuel, aidé des libéraux, prolonge la mission guerrière de l’armée canadienne en Afghanistan jusqu’en 2011, et probablement au-delà. Signalons qu’on est en 2008 et que déjà, cette guerre a duré plus longtemps que la plus grande guerre de tous les temps (1939-1945)! On nous dit qu’il s’agit d’une mission civilisatrice, mais on omet de nous dire que pour douze dollars gaspillés militairement, il n’y a qu’un seul dollar destiné à la reconstruction.»

En ce qui a trait au comté, Nourredine Seddiki fait un constat amer: «Notre région a de la difficulté à se développer. Notre aéroport est sous-utilisé et sous-équipé, et l’autoroute 30 est toujours incomplète. Pourtant, nous avons des infrastructures portuaires intéressantes et notre réseau ferroviaire peut être adapté aux besoins des entreprises. Il est temps d’investir».

Dans ce contexte, M. Seddiki estime que son parti est un choix logique pour les électeurs de Bas-Richelieu–Nicolet–Bécancour: «Les Libéraux n’ont rien fait, les Conservateurs ne feront rien et les Bloquistes ne peuvent rien faire…»