Nez Rouge de retour sur la Rive-Sud
FÊTES. Le service de raccompagnement d’Opération Nez Rouge sera de nouveau offert sur la Rive-Sud cette année pour raccompagner les fêtards à la maison.
Les vendredis et samedis, de 21h à 3h, à partir du 27 novembre, et ce, jusqu’au 19 décembre, de cinq à huit équipes sillonneront les routes de la Rive-Sud, de Gentilly à Saint-François-du-Lac, jusqu’à Saint-Léonard-d’Aston et Sainte-Eulalie. Le numéro sera encore le 819-293-4011.
Cette année, il n’y aura pas de bureau satellite à Odanak et la centrale sera à la caserne de Nicolet. Les bénévoles pourront avoir accès à plusieurs commodités, dont les cuisines.
Un groupe de bénévoles du Bas Saint-François viendra d’ailleurs faire une soirée de raccompagnements. D’autres organismes comme les pompiers, les scouts et les Chevaliers de Colomb se sont aussi portés volontaires pour ramener les fêtards à bon port.
Environ 15 à 24 bénévoles seront à pied d’œuvre dépendamment des soirées et de cinq à huit équipes couvriront l’ensemble du territoire. Dans certains cas, ils pourraient traverser le pont Laviolette pour aller à Trois-Rivières et ramener des gens sur la Rive-Sud.
L’an dernier, l’Opération Nez Rouge de Nicolet-Bécancour avait réalisé 225 raccompagnements. Cette année, l’objectif est d’environ 250. «Nous espérons pouvoir remettre une fois de plus entre 4 000 $ et 5 000 $ aux scouts qui regroupent encore 44 jeunes, explique le fondateur d’Opération Nez-Rouge à Nicolet, Michel Legault. Les gens sont très généreux. Ils donnent ce qu’ils veulent et nous recevons en moyenne 17$ par raccompagnement».
Des représentants des deux commanditaires d’Opération Nez Rouge étaient sur place, dont René Vouligny du Mouvement Desjardins, et Nathalie Saint-Laurent, pour la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Du côté de Desjardins, on rendra disponible une application mobile pour avoir accès au service, en plus de doubler le montant amassé lors de la soirée du 18 décembre.
Du côté de la SAAQ, on espère que ce mouvement réduise le nombre de décès sur nos routes, et de convaincre les conducteurs ivres à ne pas prendre le volant. On observe toutefois que le message commence à rentrer. «Selon l’un de nos sondages, 91% des 18 à 24 ans ont répondu prendre des précautions pour ne pas conduire avec les facultés affaiblies», a souligné Mme St-Laurent.