Méga complexe en face du Madrid 2.0: Rose Drummond allume une lumière rouge

(Caroline Lepage) C’est avec un total sentiment d’incompréhension que le copropriétaire de Rose Drummond, Jean-Denis Lampron, a pris connaissance du projet de vitrine agroalimentaire en face du Madrid. Selon lui, son entreprise familiale exploite déjà ce créneau, en plus de bénéficier d’un positionnement parfait.

Il est abasourdi d’apprendre que son syndicat, c’est-à-dire l’Union des producteurs agricoles du Centre-du-Québec, planche à développer un méga complexe sur le site devant le Madrid 2.0, qui mettrait en vedette l’agro-tourisme et les produits du terroir centricois, notamment par un concept multimédia.

«Je n’étais pas au courant. On est en train de créer un doublon qui risque d’entrer en compétition avec nos activités», avance M. Lampron. De fait, 90% de la clientèle de Rose Drummond provient de l’extérieur de Drummondville.

Une compétition déloyale

«Les passagers n’arrêteront pas aux deux endroits», est convaincue sa conjointe, Diane LaBranche, qui œuvre au sein de l’entreprise, tout comme leurs nombreux enfants. M. Lampron demande s’il ne serait pas possible de faire vivre ce qui existe déjà avant de démarrer un autre concept à quelques kilomètres du sien, à Saint-Léonard-d’Aston.

Il y a 20 ans, Rose Drummond a développé, avec l’aide de l’UPA, le créneau agroalimentaire. Aujourd’hui, sur les tablettes du commerce, regorgent quelque 2000 produits venant de 80 artisans.

Enfin, comme son terrain compte deux millions de pieds carrés, le propriétaire de Rose Drummond se dit ouvert à accueillir ce fameux complexe multimédia actuellement en développement au Centre-du-Québec.

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