Matelas René lance une offensive dans la province

Matelas René, un fabricant de matelas basé à Nicolet, se lance à l’assaut de la province. L’entreprise a ouvert en un mois trois nouvelles boutiques sous sa bannière, à Québec et à Rivière-du-Loup, et pourrait en ajouter trois autres d’ici la fin de l’année.

«C’est le début d’un mouvement où on va ouvrir des boutiques un peu partout au Québec», confirme Jacques René, copropriétaire.

L’entreprise nicolétaine, qui possédait sept boutiques au début de l’année, en est actuellement à dix emplacements et pourrait gérer treize magasins d’ici la fin de 2008. «Et ce n’est pas fini. C’est un concept qui fonctionne très bien», affirme l’homme d’affaires, expliquant que la gamme de matelas fabriquée à Nicolet n’est pas distribuée dans les grandes surfaces habituelles. «On est le plus important fabricant indépendant de matelas au Québec et le seul qui fabrique tout à partir de fil d’acier, en transformant nos tissus. On préfère avoir nos propres conseillers, qui peuvent expliquer en détail aux clients comment sont fabriqués nos matelas parce que ça, ça ne se fait pas dans les autres magasins», soutient M. René.

Le concept semble effectivement convaincre la clientèle puisque depuis l’ouverture des premiers magasins, il y a dix ans, la production de matelas pour les particuliers a plus que doublé au sein de l’usine de Nicolet. «La production de ce type de matelas a vraiment explosé et d’autres domaines, comme les matelas pour les hôpitaux, ont aussi pris de l’expansion. En termes d’espace dans l’usine, ça fait une grosse différence. C’est simple, l’usine d’il y a dix ans occupait seulement le tiers de la superficie de l’usine d’aujourd’hui!», lance le copropriétaire.

Les investissements récents de près d’un demi-million pour l’implantation des deux boutiques à Québec et de celle de Rivière-du-Loup ne forceront cependant pas la direction à concevoir de nouveaux agrandissements dans les prochains mois. «On a les installations nécessaires pour produire beaucoup plus en ajoutant seulement de la main-d’œuvre. En fait, on va pouvoir facilement doubler la production seulement en ouvrant un deuxième quart de travail», conclut Jacques René.