Le projet «La carotte joyeuse» présenté en France

COMMUNAUTÉ. C’est par un concours de circonstance que le projet «La carotte joyeuse», chapeauté par la Corporation de développement communautaire (CDC) Nicolet-Yamaska, a été présenté au Salon national de l’économie sociale et solidaire, qui se tenait en France le mois dernier.

C’est Isabelle Brunelle, coordonnatrice de la CDC de Nicolet-Yamaska, qui était présente pour l’occasion, accompagnée de Chantal Tardif du Pôle d’économie sociale du Centre-du-Québec.

«Il y avait trois principales thématiques où l’accent était mis: innovation, environnement et finance participative, souligne Mme Brunelle. Et le projet «La carotte joyeuse» rempli très bien ces trois critères.»

La première journée du Salon s’adressait aux intervenants du milieu (entrepreneurs, promoteurs, etc.), alors que la deuxième journée, c’est le grand public qui était invité à l’événement. Cette visite a permis de faire des liens avec quelques promoteurs français, qui ont des projets de plateau de travail similaire à la «La carotte joyeuse».

«On a aussi constaté certaines différences. Par exemple, eux sont plus agressifs sur la promotion. S’ils mettent en vente des produits, les emballages seront très attractifs. J’ai observé des stratégies que je garde en tête pour les mettre éventuellement à profit dans nos projets», note la coordonnatrice.

Selon elle, il y a deux visions opposées et son expérience lui a donné la chance de découvrir une autre façon de voir les choses. «Nous, ici, on est beaucoup dans le «Encouragez-nous, on fait du bien avec les produits qu’on vend», alors qu’eux sont beaucoup plus dans une optique de business, s’assument et mettent leur énergie dans la publicité dès le départ alors que nous, la publicité, c’est ce qui est à la fin de notre liste, s’il reste des sous!»

Pour plus d’information au sujet de «La carotte joyeuse», visitez le www.carottejoyeuse.ca.

Dons d’aliments

La carotte joyeuse est constamment à la recherche d’aliments à transformer. Les dons en aliments sont toujours les bienvenus, peu importe la quantité. En plus de renforcir l’employabilité de dizaines de personnes, ils permettent d’améliorer l’offre alimentaire des organismes œuvrant en sécurité alimentaire.