Le début d’une nouvelle carrière?

Ô CANADA. Maïka Bélisle réalisera un rêve, dimanche après-midi, en chantant les hymnes nationaux américain et canadien avant le match entre les Canadiens de Montréal et les Coyotes de l’Arizona!

La jeune fille de 13 ans a été choisie au terme d’auditions organisées par la Sainte-Flanelle, cet automne, afin de renouveler la formule des hymnes nationaux, qui nous a fait connaître plusieurs nouvelles têtes au fil de la saison.

«Je suis tombée sur le concours sur Internet et j’ai décidé d’y participer», raconte la jeune fille de Ste-Gertrude qui a été sélectionnée parmi les premières pour chanter lors de ce match qui se veut à la fois un événement familial puisqu’il se tiendra un dimanche après-midi, afin de laisser toute la place au rendez-vous annuel du football américain par excellence… le Super Bowl.

Lors de la première partie des auditions qui se sont tenues dans les couloirs du Centre Bell, la jeune fille admet avoir oublié les paroles en anglais de l’hymne national des États-Unis: The Star-Spangled Banner (La Bannière étoilée).

«C’est qu’au même moment, j’entendais quelqu’un d’autre chanter dans le Centre Bell et ça m’a déconcentrée», raconte-t-elle. La responsable m’a dit que ce n’était pas grave parce que j’avais une belle voix et elle m’a tout de suite fait passer à la deuxième partie de l’audition. Quinze minutes plus tard, je chantais dans le Centre Bell».

Maïka Bélisle a été impressionnée par la sonorité de l’amphithéâtre. Il faut dire qu’elle touchait un peu à son rêve, cette fois-là, elle qui espère chanter l’hymne national avant un match des Canadiens depuis sa tendre enfance. «Mon père a toujours été un grand fan de hockey et j’écoutais ça avec lui, témoigne la Bécancouroise. Vers 5 ans, je connaissais déjà les paroles par cœur et j’ai commencé à le chanter juste quand j’ai eu 10 ans environ».

Une belle expérience

Même si elle est consciente de l’ampleur de sa prestation, qui se fera devant une foule de plus de 21 000 spectateurs sur place, sans compter le nombre de téléspectateurs qui pourrait frôler le million, Maïka Bélisle ne s’en fait pas outre mesure.

Même que si elle a le choix, elle chantera a capella plutôt que d’être accompagnée à l’orgue. «Certains trouvent que c’est plus difficile, mais je trouve que c’est le contraire. Parce que tu peux choisir la vitesse à laquelle tu chantes plutôt qu’être obligée de suivre la musique», précise-t-il.

«J’y vais surtout pour l’expérience et pour avoir du plaisir», a lancé l’élève qui est inscrite au programme de musique-étude de l’école secondaire La Découverte et qui aimerait faire carrière dans le domaine d’ici quelques années.

«J’aimerais être chanteuse plus tard, ou une rockeuse, confie-t-elle. Sur scène, j’aimerais avoir le style de Marie-Mai».