Le CSSS de Bécancour-Nicolet-Yamaska, un intervenant de première ligne

DOSSIER. Le Centre de santé et de services sociaux de Bécancour–Nicolet-Yamaska (CSSSBNY) a une offre de services très générale et est en mesure de répondre aux différents besoins de la population, dont les problèmes psycho-sociaux généraux.

«Quand une personne se présente dans un de nos établissements, et qu’il semble y avoir apparence d’harcèlement psychologique, ou du moins, de problèmes en lien avec le travail, la première chose à savoir c’est si cet individu a accès à un programme d’aide aux employés, dans son milieu de travail. Si oui et que la personne accepte de rencontrer les intervenants de son milieu, c’est souvent la meilleure chose à faire», mentionne Claudette Boutin, directrice des services à la communauté et multidisciplinaires du CSSSBNY.

Si ce n’est pas le cas, elle indique que les établissements du réseau du CSSSBNY jouent un rôle de première ligne. «C’est plutôt rare que les gens se présentent évoquant immédiatement la thèse du harcèlement psychologique, indique Mme Boutin. Bien souvent, ils vont se présenter avec une grande détresse, de l’anxiété, de la fatigue, etc. Peu importe la problématique, nous procéderons à l’évaluation du cas, puis, nous déterminerons les orientations à prendre.»

Suite à l’évaluation complète du client, une démarche de cheminement débute. Les intervenants le guideront vers les ressources adéquates, outilleront le patient, etc. «Il y a plusieurs facteurs dont on doit tenir compte et l’objectif, à court terme, est que la personne trouve des solutions pour être mieux dans la situation qui la préoccupe. Dans un cas de harcèlement psychologique au travail, par exemple, on peut penser à enclencher une démarche avec l’employeur», soutient la directrice.

Quant au nombre total de demandes psycho-sociales, Claudette Boutin assure que «ça se maintient.» Elle n’a pas observé une hausse, ni une baisse, dans les dernières années.

En cas de besoin, le numéro de la ligne «Accueil, évaluation, orientation» est le 819-233-7532, en semaine, de 8h à 16h. De plus, Info-Santé (8-1-1) est disponible 24h sur 24.

Bilan des plaintes reçues pour la Mauricie et le Centre-du-Québec depuis 10 ans

L’analyse des 1331 plaintes reçues dans la région depuis 10 ans démontre que:

– 84% des situations de harcèlement psychologique alléguées étaient à caractère répétitif

– 61% des plaintes reçues ont été déposées par des femmes

– 95 % des plaintes ont été fermées