Le CIUSSS devrait atteindre l’équilibre budgétaire

SANTÉ. Ce premier tour de piste de la méga structure qu’est le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du Centre-du-Québec ne devrait pas se solder par un déficit. À deux périodes de la fin de son année financière, il affichait un manque à gagner de 3,3 millions $ sur un budget de 1,3 milliard $.

Du service des ressources financières, Nancy Lemay a soutenu que l’équilibre budgétaire devrait être atteint au 31 mars 2016.

Le PDG du CIUSSS, Martin Beaumont, a indiqué que les mesures adoptées pour comprimer les dépenses commençaient à porter leurs fruits. Mais il a prévenu les membres du conseil d’administration qu’il y avait encore 24 millions $ de compressions à venir pour le prochain exercice financier.

Une première séance à Victoriaville

C’était la première fois depuis la fusion des établissements, il y a un an, que le conseil d’administration tenait sa réunion, sa septième régulière, à la salle Sœur-Claire-Perreault de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, là où l’ancien CSSS d’Arthabaska-et-de-L’Érable tenait aussi ses séances.

Par la seule présence d’une cinquantaine de personnes, administrateurs et fonctionnaires, le CIUSSS en impose.

Pour le président Richard Desrochers, il s’agissait d’un retour à Victoriaville puisqu’il a longtemps dirigé le CLSC Suzor-Coté.

Par les différents sujets abordés tout au long de la réunion d’un peu plus de trois heures, on comprend que le CIUSSS est à «harmoniser» les pratiques des différents établissements du vaste territoire qu’il dessert.

Le nombre de plaintes, en baisse de 30%, a révélé Marc Descôteaux, témoigne toutefois que si le personnel a à s’acclimater à un nouvel environnement de travail, les usagers ont aussi à se familiariser avec les nouvelles «portes» d’un centre intégré. Les plaintes concernent, notamment, le guichet d’accès à la médecine familiale, les relations avec le personnel, la difficulté d’obtenir un rendez-vous avec un spécialiste et le temps d’attente dans les urgences.

La plupart des cadres (203 sur 245) de l’établissement connaissent exactement leurs fonctions, a indiqué Élana MacDougall, administratrice responsable du comité sur les ressources humaines.

L’établissement se dote de politiques comme celle régissant les photos et les enregistrements que les usagers peuvent faire – ou non – dans certains lieux. Le CIUSSS serait un des premiers au Québec à se doter d’une telle politique, l’affaire de la résidence Cooke à Trois-Rivières où une dame a filmé un usager gisant par terre y étant pour beaucoup dans le déclenchement de cette démarche.

Et, ce soir-là, des «enveloppes brunes» ont circulé, ces enveloppes contenant des formulaires d’évaluation et d’auto-évaluation. Les administrateurs et le président doivent évaluer leur rendement au conseil, une pratique qui sert de «modèle» au personnel, a indiqué M. Beaumont.

Le conseil d’administration cherche également à se doter d’un «guide de conduite» pour ce qu’on appelle les «événements médiatiques à haute intensité», comme l’a annoncé l’administrateur Marcel Larrivée.

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