Le charme de la rive-sud atteint la Mauricie

Par choix ou par nécessité, certaines personnes choisissent la rive-sud pour y élire domicile. Le Courrier Sud a rencontré trois jeunes femmes qui n’ont pas eu peur de l’inconnu et choisi le Centre-du-Québec pour s’établir.

Pour le trio, le travail est la raison première qui les a poussées à traverser le fleuve St-Laurent.

«Je viens de Shawinigan, mais mon emploi est à Drummondville. À St-Célestin, j’ai trouvé l’entre-deux parfait», informe Elisabeth Baril.

«J’ai finalement franchi la barrière psychologique du pont, ce qui n’est pas rien. Ici, je suis proche de tous les services et mon voisin ne voit pas ce que je mange dans mon assiette», confie sa voisine Caroline Roberge.

De son côté, Mireille Gagnon a fait un compromis en s’établissant à Ste-Angèle-de-Laval.

«Mon copain travaille à Princeville et moi à Trois-Rivières, en traversant le pont ça l’avantageait et moi je n’avais pas beaucoup plus long à parcourir», raconte l’enseignante.

Les avantages

Bien des facteurs entrent en considération et charment les nouveaux Centricois pour l’achat ou la construction de leur maison. «Ici, nous avons un grand terrain à un coût beaucoup moindre qu’à Trois-Rivières, des taxes moins élevées et surtout une très grande tranquillité», signale Elisabeth. Ces éléments ont pesé dans la balance lorsque sa bonne amie Caroline a décidé de se bâtir sur la rive-sud. «Ça fait sept ans que je travaille à Daveluyville et j’étais un peu tannée de faire 45 minutes de voyagement soir et matin», fait-elle part.

Secteurs en demande

D’après les deux nouvelles résidantes de St-Célestin, l’essor immobilier est véritablement présent. «Il y a deux ans, j’étais la seule qui se construisait sur la rue. Maintenant, c’est un secteur en demande. De nombreuses maisons ont été bâties cet été et peu de terrains sont encore disponibles», informe Elisabeth. Même son de cloche du côté de Mireille. Elle et son copain ont choisi St-Angèle-de-Laval pour sa tranquillité et la proximité de l’autoroute. «Plusieurs jeunes familles demeurent ici et aujourd’hui les terrains sont rares», fait-elle savoir.

Rive-nord ou rive-sud?

Peu importe le lieu où on se trouve dans le monde, il est difficile voir impossible de renier l’endroit d’où on vient. Il serait utopique de croire que la situation est différente ici. «Je suis encore très attachée. Je suis souvent à Trois-Rivières pour mes loisirs ainsi que pour voir ma famille et mes amis. Je demeure sur la rive-sud, mais mon cœur est encore sur la rive-nord. Ce n’est pas évident», avise Caroline. «Le fait d’avoir des enfants va peut-être m’amener à découvrir davantage la rive-sud. Toutefois, nous sommes bien ici et nous avons tout ce que nous voulons», conclut Elisabeth.