La vie après le show-business

15 ans après son retrait de la vie publique, l’ancien chanteur, Francis Martin sort de l’ombre et raconte ce qu’il est devenu. Sous la plume de Kaya, il écrit et édite dorénavant des livres sur le sujet de l’interprétation des rêves.

Plusieurs d’entre eux ont été sacrés bestsellers. Ils sont publiés en français, en allemand et en anglais dans plus de 20 pays dans le monde. Son nouveau métier l’amène à voyager partout autour du globe pour donner des conférences ou des entrevues. «Dans les dernières années, j’ai vécu des moments difficiles pendant lesquels j’étais mélangé. J’ai senti le besoin de me ressourcer, raconte-t-il. Les rêves et les cauchemars se sont intensifiés : je faisais de 10 à 50 rêves par nuit.» À cet instant, il commencé à s’y intéresser et a réalisé que les rêves sont un univers fascinant qui s’adresse à tout le monde.

Conférence à Trois-Rivières

Le 31 janvier, Kaya s’arrêtera à la salle Niverville de l’Hôtel Days Inn à Trois-Rivières pour discuter de l’univers des rêves avec le public. Pendant ce temps, il aborde des situations concrètes; le public est invité à transmettre leurs songes et Kaya les analyse avec eux. La veille, il sera présent au Centre Multiservices communautaires à Saint-Gérard-des-Laurentides.

Plongé tôt dans le monde de la chanson

Francis Martin a été plongé dans le monde du showbizz alors qu’il était très jeune; à l’âge de six ans, il a été découvert par la dame responsable de la chorale de l’église de Saint-Félicien. Immédiatement, les concerts se sont succédé dont ceux de l’opéra rock Starmania. Adolescent, il a pris une pause pour revenir à l’âge de 18 ans. Il s’entoure alors d’une équipe solide et enregistre son premier succès radiophonique Elle ne C plus. Ses albums accumulent les succès : celui Quand on se donne est certifié or et presque platine. «J’étais un workalcoolique, se rappelle-t-il. Je n’avais aucune vie sociale, je travaillais tout le temps.» La naissance de sa fille Kasara marque le point marquant du commencement de sa quête spirituelle. Les événements se sont ensuite enchaînés pour se conclure en un retrait complet de la vie publique. Pour l’instant, bien qu’il fasse un retour, il ne se revoit pas réadopter la vie qu’il a connu. «Ma maison d’édition, l’écriture, les conférences et le peintre dont j’ai pris la charge occupent tout mon temps, conclut-il. Tous mes talents artistiques y sont mis à contribution.»